.
Une arme pour une sirène !
Avec Khelijad
La vie sous l’eau était vraiment différente de la vie à Ikusa. Cela faisait un bon mois maintenant que j’avais pris l’habitude de me transformer en humaine, pour pouvoir vivre sur la terre ferme. Je commençais seulement à m’habituer à ce mode de vie. Mais je devais avouer que j’étais heureuse de retourner à la mer, pour me poser, pour être seule et surtout manger du poisson à volonté. J’aimais être là, toute seule, sans que personne ne vienne m’embêter, sans entendre du bruit à longueur de journée. La solitude me faisait du bien, comme elle me faisait du mal. Je ne savais pas quoi choisir et ce que je voulais vraiment à la fin. Je venais tout juste de commencer ma vie sur Ikusa, une petite boutique de la mer, un professeur qui m’apprenait à me battre, des connaissances plus ou moins sympathiques. Je sentais que quelque chose se construisait au fur et à mesure du temps, mais cela prenait beaucoup trop de temps à mon goût. Mes parents m’avaient toujours dit que je devais profiter du temps, le temps d’une vie, car j’en aurai peut-être qu’une seule. Ils avaient peut-être raison sur cette pensée.
À la surface de l’eau, je flottai tout en regardant le ciel orangé du petit matin. Je respirai doucement et je me demandais ce que j’allais faire aujourd’hui. Je repensais à cette grosse pierre de couleur rouge clair, que j’avais trouvé lors de ma rencontre avec Brak'Trarg. Peut-être que je pourrai en faire quelque chose ? La vendre ? Ou bien l’échanger avec un autre objet utile dans ma vie… ? Ou peut-être fabriquer une petite arme avec cette pierre ? Je souris et je fis une pirouette avant de replonger dans les profondeurs des rives du royaume d’Ikusa. Au fond de l’eau, il y avait de nombreux bateaux, comme des ruines d’un autre âge. Pour éviter que des personnes ne viennent me les voler, j’avais décidé de les cacher dans l’eau, comme ça, personne ne viendra les trouver. J’avais trouvé une petite grotte assez petite et peu large, pour cacher des objets précieux, comme cette pierre rouge magnifique. Il se pourrait qu’un forgeron puisse m’aider avec ce matériel spécial.
Donc, je retrouvai cette cachette et je remontai à la surface pour retourner en ville. Une fois à la surface, je repris forme humaine avec un peu de difficulté, mais je m’améliorai de plus en plus. J’étais heureuse de mes progrès et je pouvais remercier mon maître, Agrus Boros, pour sa patience et sa pédagogie envers moi, car ce ne fut pas simple au début. Une fois sur les rives, complètement nue, je m’habillais de ma longue robe beige ainsi de ma capuche. Personne ne savait qu’il y avait une sirène en liberté dans la cité d’Ikusa. Et il vallait mieux que personne ne sache que c’était moi. Habillée, je marchais rapidement en direction du centre de la ville, pour trouver un forgeron compétent et qui pourrait m’éclairer sur la mystérieuse pierre rouge clair. Quelques minutes plus tard, je m’arrêtai à une boutique, où le four tournait à flot. J’entrai dans la boutique non fermée par des murs et je pris la parole d’une voix calme et faible :
- Bonjour ? Y a-t-il quelqu’un de disponible ? J’ai besoin de me faire expertiser une pierre que j’ai trouvée sous l’eau. Serait-il possible de m’aider ?
Je restai sur le seuil de la porte en attendant qu’une personne vienne me voir afin de répondre à ma demande, une peu spéciale. Vraiment, j’avais besoin de connaître la provenance de cette pierre et ce que je pouvais faire avec. Bien évidemment, j’avais gardé ma capuche sur ma tête pour éviter de me faire repérer…
Code by Joy
Une arme pour une sirène !
Avec Khelijad
La vie sous l’eau était vraiment différente de la vie à Ikusa. Cela faisait un bon mois maintenant que j’avais pris l’habitude de me transformer en humaine, pour pouvoir vivre sur la terre ferme. Je commençais seulement à m’habituer à ce mode de vie. Mais je devais avouer que j’étais heureuse de retourner à la mer, pour me poser, pour être seule et surtout manger du poisson à volonté. J’aimais être là, toute seule, sans que personne ne vienne m’embêter, sans entendre du bruit à longueur de journée. La solitude me faisait du bien, comme elle me faisait du mal. Je ne savais pas quoi choisir et ce que je voulais vraiment à la fin. Je venais tout juste de commencer ma vie sur Ikusa, une petite boutique de la mer, un professeur qui m’apprenait à me battre, des connaissances plus ou moins sympathiques. Je sentais que quelque chose se construisait au fur et à mesure du temps, mais cela prenait beaucoup trop de temps à mon goût. Mes parents m’avaient toujours dit que je devais profiter du temps, le temps d’une vie, car j’en aurai peut-être qu’une seule. Ils avaient peut-être raison sur cette pensée.
À la surface de l’eau, je flottai tout en regardant le ciel orangé du petit matin. Je respirai doucement et je me demandais ce que j’allais faire aujourd’hui. Je repensais à cette grosse pierre de couleur rouge clair, que j’avais trouvé lors de ma rencontre avec Brak'Trarg. Peut-être que je pourrai en faire quelque chose ? La vendre ? Ou bien l’échanger avec un autre objet utile dans ma vie… ? Ou peut-être fabriquer une petite arme avec cette pierre ? Je souris et je fis une pirouette avant de replonger dans les profondeurs des rives du royaume d’Ikusa. Au fond de l’eau, il y avait de nombreux bateaux, comme des ruines d’un autre âge. Pour éviter que des personnes ne viennent me les voler, j’avais décidé de les cacher dans l’eau, comme ça, personne ne viendra les trouver. J’avais trouvé une petite grotte assez petite et peu large, pour cacher des objets précieux, comme cette pierre rouge magnifique. Il se pourrait qu’un forgeron puisse m’aider avec ce matériel spécial.
Donc, je retrouvai cette cachette et je remontai à la surface pour retourner en ville. Une fois à la surface, je repris forme humaine avec un peu de difficulté, mais je m’améliorai de plus en plus. J’étais heureuse de mes progrès et je pouvais remercier mon maître, Agrus Boros, pour sa patience et sa pédagogie envers moi, car ce ne fut pas simple au début. Une fois sur les rives, complètement nue, je m’habillais de ma longue robe beige ainsi de ma capuche. Personne ne savait qu’il y avait une sirène en liberté dans la cité d’Ikusa. Et il vallait mieux que personne ne sache que c’était moi. Habillée, je marchais rapidement en direction du centre de la ville, pour trouver un forgeron compétent et qui pourrait m’éclairer sur la mystérieuse pierre rouge clair. Quelques minutes plus tard, je m’arrêtai à une boutique, où le four tournait à flot. J’entrai dans la boutique non fermée par des murs et je pris la parole d’une voix calme et faible :
- Bonjour ? Y a-t-il quelqu’un de disponible ? J’ai besoin de me faire expertiser une pierre que j’ai trouvée sous l’eau. Serait-il possible de m’aider ?
Je restai sur le seuil de la porte en attendant qu’une personne vienne me voir afin de répondre à ma demande, une peu spéciale. Vraiment, j’avais besoin de connaître la provenance de cette pierre et ce que je pouvais faire avec. Bien évidemment, j’avais gardé ma capuche sur ma tête pour éviter de me faire repérer…