De l'histoire de comment l'élémentaire de feu s'est faite bannir de La République...
Un travail, rien qu'un autre, parmi tant d'autres. À l'époque, Ranthia avait encore un accès facile aux terres de l'est. Sa tête n'y était pas mise à prix. On ne la recherchait pas morte ou vive, surtout morte d'ailleurs...
Si elle avait quelque chose à dire sur La République, hormis le fait que ses politiciens avaient tous au moins commis un crime pour arriver où ils en étaient, que ses lois étaient trop strictes et que la tête du président ne lui revenait pas... Elle aurait dit que ses terres faisaient partie des plus belles de tout Sekai. Elle avait voyagé au sein même de La République un très grand nombre de fois. Ses affaires y étaient fructueuses et de ce fait, elle y revenait régulièrement. Les républicains payaient bien, surtout les nobles car ils en avaient les moyens. Les affaires de corruption en tout genre, les tentatives de détournements de fonds et d'assassinat, en bref, tous les coups bas possibles et imaginables dans cette démocratie tenue par les plus riches, la rendaient presque indispensable. Du fait de son passé et de son renom, dû à ses méthodes donnant des résultats rapides et en toute discrétion, elle ne restait jamais longtemps au chômage.
C'est lors d'un échange des plus étonnant avec une citoyenne humaine, que Ranthia décida de faire abstraction des faibles moyens financiers de sa future cliente pour la rémunérer. Cette ménagère d'une trentaine d'années avait vécu la disparition de sa fille lors d'un évènement caritatif où un sénateur avait fait son apparition pour faire un don, mais surtout pour faire bonne figure. L'enlèvement présumé avait eu lieu six mois auparavant. Ranthia ne laissa présager que peu d'espoir quant à la survie de l'enfant et à vrai dire, même aucun. La mère était prête à tout pour que la mercenaire mène une enquête et cette enquête la mena directement dans l'antre du loup. Elle avait eut des soupçons quant au politicien, très tôt. Il avait étouffé l'affaire, consolant à peine la bonne femme et la dédommageant seulement de quelques vulgaires sous. Ranthia fouilla bien entendu du côté de la plupart des invités de l'évènement passé, mais cela n'avait rien donné d'aussi croustillant que de celui du sénateur. Tri fait, elle passa une semaine, nuit et jour à surveiller ses moindres faits et gestes. Le nombre conséquent de gardes du corps du triton donnèrent du fil à retordre à l'élémentaire de feu. Elle eut néanmoins les preuves nécessaires à rapporter à sa cliente. Le reste, est connu de tous, ou presque.
[...] Ranthia était en fuite. Les quartiers riches étaient en alerte et les gardes se précipitaient dans tous les sens. Elle se tapissait dans l'ombre et passait de ruelle en ruelle afin de ne pas se faire prendre. L'avantage de manier le feu, était qu'elle n'avait rien laissé derrière elle, aucune trace si ce n'est sa signature magique. En revanche, l'odeur de souffre qui la suivait se révèlerait problématique. Elle devait trouver un endroit où se nettoyer et se changer avant qu'un odorat assez fin cause sa déchéance. Elle changea brusquement de direction, lorsque du coin de l'œil, une silhouette attira son attention.
Un travail, rien qu'un autre, parmi tant d'autres. À l'époque, Ranthia avait encore un accès facile aux terres de l'est. Sa tête n'y était pas mise à prix. On ne la recherchait pas morte ou vive, surtout morte d'ailleurs...
Si elle avait quelque chose à dire sur La République, hormis le fait que ses politiciens avaient tous au moins commis un crime pour arriver où ils en étaient, que ses lois étaient trop strictes et que la tête du président ne lui revenait pas... Elle aurait dit que ses terres faisaient partie des plus belles de tout Sekai. Elle avait voyagé au sein même de La République un très grand nombre de fois. Ses affaires y étaient fructueuses et de ce fait, elle y revenait régulièrement. Les républicains payaient bien, surtout les nobles car ils en avaient les moyens. Les affaires de corruption en tout genre, les tentatives de détournements de fonds et d'assassinat, en bref, tous les coups bas possibles et imaginables dans cette démocratie tenue par les plus riches, la rendaient presque indispensable. Du fait de son passé et de son renom, dû à ses méthodes donnant des résultats rapides et en toute discrétion, elle ne restait jamais longtemps au chômage.
C'est lors d'un échange des plus étonnant avec une citoyenne humaine, que Ranthia décida de faire abstraction des faibles moyens financiers de sa future cliente pour la rémunérer. Cette ménagère d'une trentaine d'années avait vécu la disparition de sa fille lors d'un évènement caritatif où un sénateur avait fait son apparition pour faire un don, mais surtout pour faire bonne figure. L'enlèvement présumé avait eu lieu six mois auparavant. Ranthia ne laissa présager que peu d'espoir quant à la survie de l'enfant et à vrai dire, même aucun. La mère était prête à tout pour que la mercenaire mène une enquête et cette enquête la mena directement dans l'antre du loup. Elle avait eut des soupçons quant au politicien, très tôt. Il avait étouffé l'affaire, consolant à peine la bonne femme et la dédommageant seulement de quelques vulgaires sous. Ranthia fouilla bien entendu du côté de la plupart des invités de l'évènement passé, mais cela n'avait rien donné d'aussi croustillant que de celui du sénateur. Tri fait, elle passa une semaine, nuit et jour à surveiller ses moindres faits et gestes. Le nombre conséquent de gardes du corps du triton donnèrent du fil à retordre à l'élémentaire de feu. Elle eut néanmoins les preuves nécessaires à rapporter à sa cliente. Le reste, est connu de tous, ou presque.
[...] Ranthia était en fuite. Les quartiers riches étaient en alerte et les gardes se précipitaient dans tous les sens. Elle se tapissait dans l'ombre et passait de ruelle en ruelle afin de ne pas se faire prendre. L'avantage de manier le feu, était qu'elle n'avait rien laissé derrière elle, aucune trace si ce n'est sa signature magique. En revanche, l'odeur de souffre qui la suivait se révèlerait problématique. Elle devait trouver un endroit où se nettoyer et se changer avant qu'un odorat assez fin cause sa déchéance. Elle changea brusquement de direction, lorsque du coin de l'œil, une silhouette attira son attention.