Suite de ce RP
-Maëvis ? (il ne lui faut pas longtemps pour reconnaître mes yeux à travers les ténèbres) Qu’est-ce qui s’passe ?
-Gwen, désolé de te déranger, mais c’est urgent.
-.... t’as intérêt à m’expliquer vite fait. Bon, j’arrive.
Quelques secondes passent et le verrou de la boutique s’ouvre, dévoilant ma cousine couleur crème, les sourcils froncés.
-Alors ?
-Il te reste des amulettes de nouvelle lune ?
-Qu… euh oui, pourquoi ?
-Il m’en faudrait une s’il te plaît. Et j’ai une commande spéciale pour toi. Maintenant. J’peux entrer ?
Visiblement piquée de curiosité, elle s’écarte et j’entre immédiatement. Pendant qu’elle referme la porte, je farfouille dans ma poche et en ressort deux écailles azurées.
-Il te faut combien de temps pour enchâsser cette écaille à la pierre de lune, et celle-là à une chaîne ?
Son regard passe des écailles à mon visage, puis du visage aux écailles, au point que je peux voir les rouages de son cerveau s’activer, avant qu’elle n’affiche un grand sourire. Très fleur bleue, elle a visiblement fait le rapprochement.
-Deux heures. Une, si tu me raconte qui est l’élue de ton cœur…
J’affiche un sourire mi-satisfait, mi-gêné. Ce n’est pas si cher payé que ça…. Elle aura l’exclusivité des ragots pour quelques heures seulement…
Je croise le regard d’Oncle Edmond, qui me sourit, mais ne dit rien, pour une fois. Seulement un signe de tête. Je comprends directement que tout va bien. Je peux compter sur lui pour surveiller les brebis. Furtif comme la nuit, je monte les escaliers quatre à quatre et rentre dans la chambre que j’ai quittée comme un voleur. Je dépose l’écrin de mon cadeau sur le bureau de la chambre et je me tourne vers ma sirène. Encore profondément endormie, j’observe un instant Calyrila, tâchant de calmer les battements frénétiques de ma queue. Lune divine, qu’elle est magnifique. Je pourrai passer des heures à la regarder dormir…. mais quoi de mieux que de la serrer dans mes bras ? C’est d’ailleurs ce que je fais en me glissant agilement de nouveau dans le lit douillet, et en enfonçant ma truffe dans ses cheveux ondulés comme les vagues. Inspirant et expirant longuement son parfum, je finis par m’endormir, la couvrant de tout mon amour.
3h du matin
Les pavés sont froids et humide sous mes coussinets, alors je cours à travers la veille endormie. J’ai tant parcouru ces rues que je n’ai même pas besoin de regarder où je vais, mes pas m'entraînant d’eux-même à ma destination. Je n’ai même pas le temps de croiser la Garde de nuit que j’aperçois déjà ma cible : la bijouterie de Gwendolyne. Les volets ont beau être fermés, je sais pertinemment que celle qui se trouve derrière n’est absolument pas couchée, aussi sûrement que je suis sous sa fenêtre à hurler doucement .-Maëvis ? (il ne lui faut pas longtemps pour reconnaître mes yeux à travers les ténèbres) Qu’est-ce qui s’passe ?
-Gwen, désolé de te déranger, mais c’est urgent.
-.... t’as intérêt à m’expliquer vite fait. Bon, j’arrive.
Quelques secondes passent et le verrou de la boutique s’ouvre, dévoilant ma cousine couleur crème, les sourcils froncés.
-Alors ?
-Il te reste des amulettes de nouvelle lune ?
-Qu… euh oui, pourquoi ?
-Il m’en faudrait une s’il te plaît. Et j’ai une commande spéciale pour toi. Maintenant. J’peux entrer ?
Visiblement piquée de curiosité, elle s’écarte et j’entre immédiatement. Pendant qu’elle referme la porte, je farfouille dans ma poche et en ressort deux écailles azurées.
-Il te faut combien de temps pour enchâsser cette écaille à la pierre de lune, et celle-là à une chaîne ?
Son regard passe des écailles à mon visage, puis du visage aux écailles, au point que je peux voir les rouages de son cerveau s’activer, avant qu’elle n’affiche un grand sourire. Très fleur bleue, elle a visiblement fait le rapprochement.
-Deux heures. Une, si tu me raconte qui est l’élue de ton cœur…
J’affiche un sourire mi-satisfait, mi-gêné. Ce n’est pas si cher payé que ça…. Elle aura l’exclusivité des ragots pour quelques heures seulement…
4h20 du matin
Je croise le regard d’Oncle Edmond, qui me sourit, mais ne dit rien, pour une fois. Seulement un signe de tête. Je comprends directement que tout va bien. Je peux compter sur lui pour surveiller les brebis. Furtif comme la nuit, je monte les escaliers quatre à quatre et rentre dans la chambre que j’ai quittée comme un voleur. Je dépose l’écrin de mon cadeau sur le bureau de la chambre et je me tourne vers ma sirène. Encore profondément endormie, j’observe un instant Calyrila, tâchant de calmer les battements frénétiques de ma queue. Lune divine, qu’elle est magnifique. Je pourrai passer des heures à la regarder dormir…. mais quoi de mieux que de la serrer dans mes bras ? C’est d’ailleurs ce que je fais en me glissant agilement de nouveau dans le lit douillet, et en enfonçant ma truffe dans ses cheveux ondulés comme les vagues. Inspirant et expirant longuement son parfum, je finis par m’endormir, la couvrant de tout mon amour.