- Ikusa, Place de l'Aqueduc -

- Même si le gouvernement du Royaume a changé, ce n'est pas le cas des gens, qui eux, n'ont pas beaucoup changés. Commenta Zaïn avant qu'ils ne changent de sujet, déviant un peu de la politique du Reike.

Les percussions perduraient en arrière plan et continuaient de mouvoir les spectateurs qui discutaient, buvaient et écoutaient avec déférence ce dernier morceau entamé intitulé "Jărngreipr" en l'honneur d'une histoire ancienne tout aussi légendaire que d'une grande tragédie. Mais cela, seuls les plus connaisseurs pouvaient le savoir, les autres écoutaient avec plaisir, respect, fierté ou curiosité. Zaïn, quant à lui écoutait avec attention ce qu'expliquait Myriem, et y régissait tout en ponctionnant des dattes dans l'écuelle de fruits.

- Mmmh, je commence à saisir la différence. Votre nation est très stricte sur le thème de la religion, à l'instar du Reike qui laisse pleine liberté sur ce sujet, mais qui, en revanche, contrôle sa population et la surveille étroitement, tandis que chez vous, le peuple a plus de libertés. Mais présenté ainsi vous me donnez envie de visiter Mael, je suis convaincu que cette ville me conviendra à merveille si vous me la faites visiter à votre tour, en toute réciprocité des choses. Répondit-il avec le sourire.

Tout ce qui manquait à l'hybride pour partir visiter le monde c'était un peu de détermination, une motivation qu'il avait toujours enfouie en lui qui ne demandait qu'à exploser, l'acquisition de son navire de vitesse était l'un des passifs de cette envie latente de visiter le monde, une envie qui n'avait toujours pas été assouvie mais qui ne tarderai pas à l'être. Si seulement Zaïn savait que la première fois où il quitterai le royaume du Reike ce serai justement pour se rendre à Mael dans quelques temps...

- C'est un peu compliqué, voyez-vous je voyage régulièrement entre Ikusa, Taisen et Kyouji, car c'est simple et, de fait, le travail m'y amène. Mon affaire est encore jeune et il faut un patron pour la diriger, mais vous avez raison, j'ai des gens de confiance à qui je pourrait facilement laisser les rênes... Mais attendez, attendez un peu, là n'est pas le plus alarmant... Vous avez bien dit que vous avez passé un temps dans les chachots de Mael ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Vous ne semblez pas être le genre à faire de la détention. Cela l'étonnait fortement, et il le manifestait.

Lorsqu'il avait trouvé Myriem aux mains de ces malfrats, jamais il n'aurait imaginé qu'elle ai pu faire un tour par les cachots de sa ville par le passé, de surcroit maintenant qu'il la connaissait mieux, elle qui était si souriante, éloquente et débrouillarde. Il était donc à présent curieux de savoir comment cela était arrivé, bien sûr si elle ne voulait pas en parler il n'insisterai pas, et la confiance qui avait été établit entre eux permettait à Myriem de savoir qu'elle pouvait refuser d'entrer dans les détails, tout naturellement.

- Ikusa, Place de l'Aqueduc -

Sekai n'était pas un continent très médiatisé, les nouvelles voyageaient certe vite au sein des nations, mais les informations peinaient à se rependre d'un territoire à un autre. En outre, si l'on connaissait les grandes ligne sdes évènements se déroulant dans les nations limitrophes par le bouche à oreille, les détails se perdaient rapidement dans les méandres de ce moyen de communication archaïque qu'étaient les palabres de voyageurs et commerçants.

C'était pour cela que Zaïn n'était pas au fait des évènements se déroulant en dehors du Royaume, après tout ils avaient déjà beaucoup à faire avec ce qu'il se passait au sein du Reike lui-même. De plus, les journaux n'existant pas ou étant au stade expérimental, il n'y avait que le bouche à oreille qui aurait pu apprendre à l'hybride les détails de la Purge. Qui plus est, comme il l'avait dit, il avait déjà bien à faire avec son affaire d'arène, Myriem lui apprenait donc quelque chose de nouveau, et Zaïn pariait qu'il pourrai tout aussi bien lui apprendre pas mal de choses sur l'actualité du Reike.

- Ah ah ! Ne vous en faites pas j'ai fréquenté bien pire, surtout que vous m'assurez que votre séjour en détention n'était qu'une formalité. Ce que vous m'apprenez là ferai presque passer le Reike pour une sorte de République démocratique à côté des Purges shoumeïennes ! Plaisanta-t-il en tapant la table en bois du plat de la main.

- De fait, il y a peu de prisons dans le Royaume, mais j'ai bien fréquenté des gens qui méritaient d'y faire un tour. Vu que je viens d'un milieu défavorisé où le seul moyen de s'en sortir est de frayer avec la lie de la société, comme par exemple Vitalis qui en faisait parti... enfin, mes relations avec ce genre de personnes sont bien plus limitées à présent, étant donné que je peux choisir qui fréquenter, de part mon statut. Un soupir lui échappa. Quelques uns disent, pas à voix haute bien sûr, que je me suis embourgeoisé, ce que je ne prend pas pour une insulte, au contraire à vrai dire.

Il pris alors une datte dans la coupelle avant de se rendre compte qu'il n'en restais plus qu'une, il tendis alors le récipient à la baronne qui pris alors la dernière. Celui que Zaïn pensait être le chef du quartet annonça qu'ils allaient interpréter "Arjuna", là aussi un morceau tiré d'une célèbre légende du Reike, selon laquelle l'homme éponyme ne manquait aucun de ses tirs à l'arc, et tout comme Arjuna, ce morceau ne manquait jamais d'émouvoir les foules.

Tout en écoutant ce morceau plus entrainant que les précédents, l'hybride se dit alors que s'ils voulaient jeter un coup d'œil à la place des statues, au centre d'Ikusa, il serait temps d'y aller, avant que la fatigue ne les prenne. Après la journée qu'ils venaient de traverser, il était aisé que les paupières s'alourdissent. Ainsi, Zaïn fit signe à la vieille serveuse et lui donna quelques pièces pour payer les boissons, et le service, sans parler de l'ambiance. Il fit comprendre d'un regard à Myriem qu'il l'invitait et qu'il était inutile pour elle de tenter quoi que ce soit pour payer son verre. Ils se levèrent alors et tout en s'éloignant doucement de la place de l'Aqueduc, Zaïn expliqua :

- On va aller faire un tour à l'esplanade aux statues, tu y découvrira un pan de l'histoire reikoise, je le répète : Je ne suis pas historien, mais je peux me rappeler de certaines histoires que l'on m'a conté ou que j'ai lu sur les légendes du Royaume. Signifia-t-il, sans se rendre compte qu'il venait de la tutoyer.

- Ikusa, Allée aux statues -

Le jeu entre les ombres qui s'étiraient et les lueurs des torches couplées aux brasero créait une tout autre ambiance à l'avenue qui grimpait légèrement, en ligne droite, vers les hauteurs de la ville où se trouvaient les palais et jardins. Et même si 'on pouvait constater la propreté de la rue pavée, les maisons aux façades uniformes et les quelques buissons savamment taillés, tout cela ne se remarquait guère à côté des immenses statues marbrées trônant en colonnade sur leurs larges socles de grès.

Ces œuvres, représentant pour la plupart des hommes et femmes illustres, étaient si nombreuses et si hautes qu'elles n'auraient pu toute rentrer dans un glyptothèque, aussi vaste fusse-t-elle. Mais elles étaient bien mieux sur cette avenue fréquentée, pouvant être admirées par tous les passants, dans une majesté qui n'était altérée que par les quelques filantes de mouettes assez hardies pour venir déshonorer ces monuments. Zaïn constata d'emblée que le crâne chauve de Torque de Freux attirait toujours inlassablement les oiseaux qui prenaient surement sa tête lisse pour un perchoir, la stature du pauvre peintre royal se retrouvait tout de blanc recouvert jusqu'aux oreilles.

Mais l'hybride décida qu'il n'allait pas conter la vie de Torque de Freux à Myriem pour l'unique et bonne raison qu'il n'en avait pas fait grand chose, à part peindre les plus magnifiques portraits des pus beaux rois et reines du Reike, en outre il était bien plus captivant d'admirer les tableaux en question plutôt que sa statue souillée. La statue qui faisait face à celle de Torque était celle de Vaerion Draknys, indubitablement un roi ayant gouverné il y a quelques millénaires. ais Zaïn n'allait pas parler de lui non plus, car ce fut lui qui légalisa l'esclavage, un sujet qu'il préférait taire en la présence de la baronne, pour des raisons évidentes.

- Quelques-unes de ces statues ont été façonnées à l'aide de la magie. Signifia-t-il alors qu'ils passaient devant la statue de Tensai Draknys qui montait un cheval de pierre qui ne tenait qu'à partir d'un sabot sur son socle, les trois autres fers levés.

Ils passèrent enfin devant une statue plus modeste d'un homme moustachu assis dans un fauteuil de pierre, il regardait le sol comme s'il contemplait la bassesse des hommes. Zaïn se planta alors devant et sembla réfléchir un instant, comme pour se remémorer l'histoire liée au bonhomme en question. Le monument n'était pas bien haut mais faisait montre de nombreux détails, notamment le tissus de sa toge qui semblait parfaitement réel.

- Tu contemple là Balerri Harni, né fils de charbonnier et mort seigneur de Kyouji. J'aime son histoire car elle est ignorée de la plupart des gens qui passent devant sa statue, or sa biographie est d'une richesse faramineuse. Il invita Myriem à se rapprocher. Il a vécu de cela près de 2500 ans à Kyouji et a servis Jaegor Draknys dont nous verrons la statue plus loin. Le fait est que Balerri est, comme je l'ai dis, né d'un père charbonnier et d'une mère lavandière, un départ des plus modestes, d'autant plus qu'il naquit durant une époque quelque peu troublée. Alors, la ville de Kyouji se battait pour son indépendance et les rébellions s'enchainaient d'années en années, il a donc grandit dans la tourmente. Il se trouve qu'il a très bien mené sa barque dans la tempête. Zaïn croisa les bras dans son dos.

- Il a d'abord commencé à travailler avec ses parents, lui permettant de se faire une place dans la société jusqu'à ce qu'il prenne son envol. De fait il postula à dix-sept ans, me semble-t-il, comme valet au palais du seigneur de Kyouji qui était alors une véritable forteresse un peu à l'écart de la ville. Il y servit quelques années avant de décider qu'il n'était pas fait pour servir mais pour gouverner. C'est sûrement la partie la plus captivante de son existence, Balerri était indubitablement plus malin que la moyenne et fit preuve d'une grande hardiesse lors d'une rébellion particulièrement violente. Alors que le seigneur s'était réfugié dans son donjon, bien à l'abris derrière ses murs, ce fut Balerri qui ouvrit les portes du chateau... Il n'a jamais dévoilé comment il y était parvenu, mais ce qui était sûr c'est que si la royauté d'alors perdit les négociations, ce fut bien grâce à lui, ayant permis de renverser le seigneur de la ville. Zaïn était sacrément investi dans son récit.

- Sans tarder, il s'imposa comme le porte-parole des habitants de Kyouji, si j'ose dire : Il venait à peine de dépasser la barre des vingt ans. Suite aux négociations avec la royauté, il parvins au poste de Conseiller de Kyouji. Un poste qu'il occupa longtemps, et avec une efficacité sans pareille, motivant des changements qui lui attira les faveurs du peuple, tout d'abord en assouplissant les fameuses taxes qui avaient d'aventure poussée la ville à la guerre civile. Zaïn sourit à Myriem.

- Ce que j'adore dans son histoire c'est les risques qu'il a pris, et l'intelligence dont il a fait preuve pour grimper l'échelle sociale. Je m'identifie volontiers à ce personnage, bien que je doute pouvoir accéder au poste de seigneur un jour, j'aime à croire que mon parcours est tout aussi fulgurant quoique moins prestigieux. Dans la mesure où il succéda au seigneur de la ville, et ce, seulement à trente-ans environ. De charbonnier à seigneur de Kyouji. Sacré Balerri. Conclu-t'il.

Zaïn perçu alors le regard impressionné de la baronne, il comprit alors le regard et parti d'un éclat de rire.

- Ah ah ah ! Ne croit pas que je raconte tout cela de mémoire, j'ai simplement lu la plaque sur le socle, et j'ai un peu enjolivé le récit de mes paroles. Il désigna la plaque de bronze sous la statue :

Balerri Harni, Seigneur de Kyouji de - 2467 à - 2439
Né fils de charbonnier, devenu valet au palais puis nommé conseiller de Kyouji.
A succédé à Trévor de Barein au poste de Seigneur de la ville.

"J'ai toujours refusé tout titre de noblesse, non pas que je demeure modeste,
mais parce que Balerri de Harni brise la mélodie de mon patronime."

- Ikusa, Allée aux statues -

Zaïn rigola de bon coeur à la plaisanterie de Myriem, l'épitaphe qu'elle venait d'inventer convenait amplement à l'hybride qui se considérait déjà comme un amuseur, aimant rire et faire rire. De surcroit il appréciait être au centre de l'attention, il était donc parfaitement certain qu'une statue lui serait érigée avant sa mort, comme cela il pourra servir de modèle aux sculpteurs. La baronne s'intéressa alors aux autres statues, laissant Balerri Harni a ses réflexions. Elle demanda alors à voir celle de Ayshara Ryssen, récemment encore appelée Draknys.

- Les statues de cette section présentent des personnages millénaires, nous allons avancer, les statues plus récentes sont plus loin sur l'Allée. Indiqua-t-il à Myriem tout en l'accompagnant.

Les quelques shoumeïens que Zaïn avait eu l'occasion de rencontrer par le passé n'étaient pas franchement aimable, dans la majorité d'entre-eux, mais peut-être n'avait il pas eu de chance jusque là parce que Myriem de Boktor renversait tous ces aprioris. C'était à ce moment là que l'hybride se rendit compte qu'ils avaient abandonnés le vouvoiement, signe de l'authenticité de la relation amicale qui naissait entre eux. Zaïn provenait d'un milieu où le respect n'était pas acquis mais se méritait et se conquerrait, ainsi il n'avait jamais été habitué à employer le vouvoiement, bien qu'il faisait des efforts, cela ne lui paraissait plus naturel au bout d'une dizaine de minutes de discussion. Et lorsqu'il en venait au tutoiement sans s-en rendre compte, certains bourgeois ou nobles pouvaient se sentir offensés, mais le fait que Myriem l'emploie si réciproquement à son tour signifiait qu'elle ne figurait pas non plus dans l'archétype du noble hautain et égocentrique.

- Voici la fameuse Reine du Reike, Ayshara Ryssen. Annonça-t'il en désignant la statue.

L'ouvrage de marbre en question était haut de près de quatre mètres, sans compter le socle où la plaque en laiton indiquait l'identité de la personne que tout le monde reconnaissait sans avoir à lire ce qui était écrit sur le socle en grès. Zaïn alla chercher un brasero situé un peu plus loin et le souleva comme s'il eu s'agit d'un simple caillou pour venir le déposer près de la statue, permettant d'y mieux distinguer les détail de l'ouvrage de maitre sculpteur.

Ayhsara Ryssen était vêtue d'une longue robe dont les détails des plis la faisait paraître plus réelle que du vrai tissu. Elle avait les bras le longs du corps et les mains l'une sur l'autre posées sur son bas-ventre, ses longs cheveux détachés étaient si bien sculptés qu'on aurait dit une cascade dont quelques mèches coulaient sur ses épaules tels des ruisseaux. Il ne faisait aucun doute que la magie élémentaire avait aidée à réaliser l'ouvrage. Et ce soupçon se confirmait lorsqu'on portait son attention sur les traits du visage de la statue qui étaient, comme l'avait pressentie Myriem, si doux, qu'on ressentait toute la bonté du personnage au travers de la pierre si bien ouvragée.

- Tu as raison, il me faut une statue à mon effigie, surtout que je ne suis pas en capacité de me constituer une descendance, ce sera un moyen que la postérité se souvienne de l'œuvre de ma vie. Je ferai attention d'y apposer l'épitaphe que tu as proposé. Il ajouta : Dire que les reikois sont dépourvus de talents autres que martiaux est de la plus pure fausseté. Il sourit à la baronne.

De l'autre côté de l'allée, en face de la statue qu'ils admiraient, un socle vide trônait.

- Ikusa, Allée aux statues -

Zaïn était parfaitement en accord avec tout ce que disais Myriem, il se trouvait qu'ils étaient sur la même longueur d'onde, tout du moins sur le sujet qu'ils avaient abordé. Il hochait la tête à ce qu'elle disait tout en continuant d'observer les détails du travail de la pierre. Toutefois, il sentait ses paupières s'alourdir, la fatigue n'allait pas tarder à les frapper tout deux, ceci-dit, Myriem semblait encore assez énergique pour aller poser sur le socle de grès telle l'un de ces statues. Et si celle de la Reine n'était pas aussi grande, Zaïn aurait facilement adhéré au fait que Myriem était bien plus imposante dans sa pose. Tant qu'à la beauté, il se trouvait que le baronne battait la statue sur ce plan.

- Honnêtement je ne suis pas du genre à être patient ! Il rit de nouveau de bon coeur. Le seul moyen envisageable de me garder immobile suffisamment longtemps et de façonner ma statue durant ma sieste, ce qui ne renverrai pas tellement une image glorieuse, tu en conviendra. Il rit de nouveau.

La plaisanterie atteignit Myriem, ils rirent un instant avant que la baronne n'esquisse un bref bâillement, signe qu'il était nécessaire d'aller se coucher, par chance ils n'avaient pas beaucoup de chemin à faire pour rentrer et ils allaient dans la même direction. Il l'invita donc à le suivre en lui tendant la main, ayant saisi que la baronne aimait à se déplacer au bras d'un homme, de plus si Zaïn avait quelques qualités, il était galant, c'était un fait.

- Si tu le veux bien, nous allons pas tarder à aller dormir, demain matin nous avons rendez-vous avec Rettesech afin de régler nos deux affaires, après quoi tu pourra enfin revoir ton pays. Les péripéties que tu as traversé sont dignes d'un roman d'aventure, si tu veux je pourrai t'enseigner quelques techniques de défenses qui pourraient t'être utile. Proposa-t-il dans un sourire.

Ils redescendaient alors l'Allée aux statues, repassant devant tout ces regards de pierre plus ou moins bienveillants. Le ciel était à présent complètement noir mais ponctué de toutes les lueurs des étoiles, les braseros bordant l'allée éclairaient leur chemin et donnait un quelque chose de chaleureux à l'avenue. Zaïn était particulièrement content d'avoir fait la rencontre fortuite de Myriem. Primo, elle était d'un grande beauté, Secundo, d'une grande gentillesse, Tertio, elle avait permis à Zaïn de se battre tout en faisant le bien, les deux choses qu'il appréciait le plus dans sa vie.

Une journée d'une grande productivité.