Préambule
Comme indiqué précédemment, l’Ordre de la Main est ce qui s’apparente le plus à l’armée de la Fédération de Shoumei. Plus simplement, il s’agit de l’armée fédérale, celle qui répond à l’état, toutefois il existe également des armées plus locales qui répondent en temps de paix aux protecteurs.
Hiérarchie au sein de la Fédération
L’ordre de la main est sous commandement fédéral. Le Grand Maître de celui-ci a un siège au conclave et il prend ses ordres de la régence. A lui ensuite de répondre aux ordres de la meilleure des façons en sollicitant les bonnes commanderies.
Cette force armée n’est pas à confondre avec les armées des protecteurs, toutefois les chevaliers peuvent répondre à des missions de ceux-ci. Néanmoins, cela ne doit pas aller à l’encontre du commandement fédéral, qui prédomine dans toute situation.
Enfin, en cas de guerre, toutes les forces armées sont sous le commandement de l’ordre et de sa hiérarchie.
Missions de l’ordre
L’Ordre de la Main dispose de plusieurs missions au sein de la Fédération. Bien que la mission première de l’ordre soit la protection du territoire de Shoumei, l’attrait religieux de la nation l’oblige également à réaliser des missions de protection des pèlerins et des reliques.
De plus, ils ont une place très importante dans le système judiciaire de la Fédération, puisqu'un certain nombre de chevaliers sont présents afin de former un jury et d’émettre un avis sur la sentence qui sera à exécuter.
Également, l’ordre peut s’occuper du transport maritime, qu’il soit de marchandises ou de personnes. C’est notamment le cas entre les villes de Kyouji et de Mael.
Enfin, de par sa répartition sur l’ensemble du territoire de la Fédération, c’est l’ordre qui s’occupe de la récolte des taxes de manière globale.
Finalement, les missions des chevaliers de Shoumei sont diverses et variées. Certaines commanderies se spécialisent toutefois dans un certain type de missions. Et, il serait difficile de faire une liste exhaustive de toutes les missions de l’ordre.
Organisation territoriale
L’Ordre de la Main est présent sur l’ensemble du territoire de la Fédération afin de répondre à ses missions. Les chevaliers se regroupent dans des commanderies, qui sont des lieux de vie pour ces derniers. Elles sont de tailles plus ou moins importantes, en fonction de la région où elles se situent.
Les commanderies sont également des étapes importantes pour les pèlerins et de manière générale pour les voyageurs qui cherchent un lieu pour se reposer quelques jours avant de reprendre la route.
On retrouve ainsi des commanderies de taille mineure qui sont réparties sur l’ensemble du territoire de Shoumei. On y trouve en général une vingtaine de chevaliers. Les trois commanderies les plus importantes sont celles de Bénédictus, Mael et Sancta où l’on retrouve plusieurs centaines de chevaliers. Celle de la capitale regroupe le plus de chevaliers et est également le siège principal de l’ordre.
Hiérarchie au sein de l’ordre
A la tête de l’ordre se situe le Grand Maître, qui est épaulé par un Sénéchal. A eux deux, ils se divisent les tâches administratives de l’Ordre ainsi que son commandement. Néanmoins, c’est le Grand Maître qui est responsable des actions de l’ordre au conclave.
Chaque commanderie est dirigée par un commandeur qui répond aux ordres du Grand Maître et du Sénéchal. Eux aussi sont épaulés par une personne occupant le poste de maréchal.
Au sein d’une commanderie, il n’existe pas réellement de hiérarchie entre les chevaliers au-delà du commandeur et de son maréchal. En effet, tous sont considérés égaux entre eux.
Néanmoins, certains se spécialisent dans des tâches en particulier :
- Les chapelains sont ceux qui ont à charge la gestion de l’office religieux et des évènements de celui-ci. Ils officient lors des différentes cérémonies religieuses.
- Les drapiers gèrent les différents stocks de la commanderie, notamment des vêtements.
- Les turcopoliers ne sont présents uniquement qu’à Bénédictus et ils s’occupent de la cavalerie spéciale de l’ordre.
- Les gonfanoniers sont présents dans les commanderies majeures de l’ordre. Ce sont ceux qui s’occupent des écuyers à grande échelle. C’est-à-dire qu’ils vont superviser leur recrutement, juger leurs fautes, mais également les commander.
- Les sergents sont des chevaliers qui auront pour rôles de guider un groupe de chevalier lors d’une mission. Tout chevalier prend ce rôle régulièrement, il devient alors responsable de ses frères et sœurs le temps d’une mission.
Enfin chaque chevalier peut prendre un certain nombre d’écuyers à sa charge. L’écuyer aura pour rôle de suivre le chevalier dans ses missions quotidiennes et de suivre son enseignement. Il répondra également aux missions du gonfanoniers de sa commanderie et en suivra les entraînements.
Pour terminer, il existe également des personnes qui travaillent pour l’ordre. En effet, les commanderies sont quasiment des petits villages autonomes, avec leur propre boulangerie, forge, écurie etc. Cependant, certaines de ces personnes s’équipent à leurs frais et suivent les préceptes de l’ordre dans l’espoir d’être pris comme écuyer, ceux-là, sont des hommes d’armes.
Rejoindre l’ordre
Pour rejoindre l’Ordre de la main et en devenir à terme un chevalier, il existe plusieurs critères qu’une jeune recrue se doit de respecter :
- Être majeur(e)
- Ne pas être fiancé(e)
- Ne pas faire partie d’un autre ordre
- Ne pas être endetté(e)
- Être en parfaite santé mentale et physique (ne pas être un(e) estropié(e))
- N’avoir soudoyé personne pour être reçu dans l’Ordre
- Être une personne libre (ex : ne pas être le vassal de quelqu’un)
- Ne pas être excommunié
S’il s’avère qu’un membre de l’ordre a menti sur l’un de ces critères, il sera purement et simplement renvoyé de l’Ordre dès lors que les faits sont établis. Également, tout titre de noblesse acquis pendant son service au sein de l’ordre lui sera retiré.
Vie quotidienne
Lorsqu’ils ne sont pas en mission, les chevaliers de l’ordre vivent en communauté au sein de leur commanderie.
Là-bas, leurs journées se divisent en plusieurs activités. D’abord, la religion y prend une grande place avec les différentes prières qui ont lieu selon le culte de la personne.
Également, afin de resserrer les liens entre chacun, des réunions sont régulièrement tenues pour discuter de la commanderie, mais aussi des missions à venir pour les chevaliers présents. Les repas sont aussi collectifs.
Enfin, l’autre occupation principale concerne les entraînements militaires. Cela peut aller du simple échange de quelques coups d’épées à des opérations grandeur nature pour travailler des formations, des défenses et autres stratégies de combat en groupe.
Pour terminer, tout chevalier est responsable de la bonne tenue de la commanderie. Bien que les petites tâches sont souvent déléguées aux écuyers, les gros travaux de maintenance sont réalisés par les chevaliers eux-mêmes. En effet, si chacun est responsable de la défense de son voisin lors des formations militaires, c’est également le cas lorsqu’il s’agit de s’occuper des bâtiments de la commanderie.
Devenir chevalier
Il est difficile de donner des critères communs à tous les écuyers car cela va dépendre du chevalier à qui il est rattaché. En effet, certains sont plus strictes que d’autres, néanmoins on peut identifier deux conditions qui sont vraies peu importe le maître :
- Il faut d’abord présenter des aptitudes martiales, qu’elles soient magiques ou physiques. Celui qui jugera si elles sont suffisantes est le chevalier en lui-même et c’est souvent que là que le problème peut subvenir. En effet, chaque chevalier a une vision différente de ce qui est nécessaire au niveau de ces aptitudes.
- Il faut également savoir faire preuve d’altruisme. Que cela soit envers le peuple de Shoumei, également des pèlerins étrangers, mais et surtout, envers les autres chevaliers. En effet, personne ne veut de quelqu’un d’instable dans le mur de bouclier que forme ces fiers soldats lors des batailles.
Enfin, les autres chevaliers de la commanderie votent lors d’un chapitre si l’écuyer est méritant ou non. Le commandeur officiera ensuite la cérémonie de l’adoubement.
La retraite du chevalier
Il n’y a pas de limite d’âge maximal au sein de l’ordre. Et donc, il n’est pas rare de voir certains des chevaliers avec la barbe totalement grise. Toutefois, il est laissé la possibilité à n’importe quel chevalier de quitter l’ordre lorsqu’il le souhaite.
Pour ce faire, il devra rendre les chevaux, les armes et l’équipement qu’il lui a été fourni. En effet, cela lui a été fourni par l’ordre et il ne peut donc pas quitter ce dernier en gardant l’équipement qu’il lui a été fourni. S’il souhaite devenir un homme d’arme par la suite, il devra s’équiper à ses frais ou aux frais de la personne qui l’emploie.
De plus, ils doivent également laisser à l’ordre la moitié du prix de leur monture.
Le chevalier et sa troupe
Les chevaliers sont rarement seuls, la plupart du temps ils sont accompagnés par au moins leur écuyer. Cependant, dépendant du rang de celui-ci au sein de l’ordre on peut retrouver à son service :
- de 1 à plusieurs écuyers
- Un(e) diacre (écrivain ou non)
- Un frère/soeur chapelain
- Un frère/soeur chevalier (compagnon)
- Un cuisinier
- Un maréchal-ferrant
- Des palefreniers
- Un valet
Le paladin
Souvent confondu avec le chevalier, le paladin est cependant différent de celui. Toutefois, s’ils appartiennent tous les deux à l’ordre de la main, le paladin n’est pas rattaché à une commanderie spécifiquement.
De fait, celui-ci est bien souvent solitaire et il se concentre sur les missions religieuses qui sont données à l’ordre. Il s’agit d’un guerrier pieux qui aura pour but de maintenir la foi dans les coins les plus reculés de la Fédération et de réaliser des exorcismes ici et là.
Le croisé
A l’instar du paladin, le croisé n’est pas à confondre avec le simple chevalier de l’ordre, bien que lui aussi en fasse parti.
Solitaire aussi, le croisé parcourt cela dit l’ensemble du Sekai. Contrairement au paladin, qui se donne en spectacle aux yeux du croisé, ce dernier ne cherche pas à maintenir la foi dans le monde (culte ou divinisme), car il ne considère que cela ne dépend pas de lui. Plutôt, il va s’atteler à faire rayonner la Fédération et étendre l’influence de celle-ci au travers de ses actes.
Bien que les croisés soient solitaires la plupart du temps, ils leur arrivent de se regrouper en expédition afin de découvrir de nouveaux territoires.