Tagar_ " Ne t’inquiète pas pour cela, j’ai l’habitude de me contrôler, je ne vais pas te sauter dessus. "
La jeune femme ne semble pas comprendre et cligne des yeux à plusieurs reprises. Qu'allait-il s'imaginer sur ce qu'elle pouvait bien penser de lui ?
Tagar_ " Puisque nous en sommes aux confidences, je sais que je ne te plais pas. Notre relation est fondée sur un bénéfice mutuel et cela me convient tout à fait. Je resterai à tes côtés jusqu’à ce que tu penses que tu iras plus loin sans moi. Mais en attendant, inutile de me faire des choses détestables, nous devons continuer à jouer la comédie. "
Alors qu'il se lève, la brune reste interdite une seconde, abasourdie par ce qu'il vient de dire. Surtout le premier points, le reste est tout à fait juste et légitime...
Tagar_" Contrairement à ton ancien prétendant, je sais exactement ce que je risque et comme je veux également aider à faire du Reike un meilleur endroit, je suis aussi en danger. Je vais avancer mes propres pions et aider ton organisation., mais tu es loin, très loin, d’être la mission la plus dangereuse que je vais réaliser. "
Il a continué, la rassurant en lui confirmant qu'il savait parfaitement ce qu'il faisait en s'engageant de la sorte mais elle ne peut pas laisser passer ses premiers propos, plus personnels et elle sent la colère monter en elle. Contre lui. Elle sait qu'elle a du mal à s'exprimer, à contrôler ses émotions, encore plus qu'on lui porte de l'intérêt, préférant ne pas y croire. Mais ce soir, malgré tous les efforts de Tagar pour lui apprendre à se tenir, au profit de cette maison vide en dehors d'eux deux, du vin et de leur complicité, la barrage lâche soudainement alors qu'elle se lève de sa chaise assez subitement pour la renverser, plaquant ses deux mains sur le guéridon.
_ " C'est donc là ce que tu pense que j'ai en tête quand je pense à toi ? " Elle gronde contre lui et se redresse, s'écartant de la petite table pour s'approcher de lui, le regard furieux et se plante face à lui.
_ " Si j'avais eu le moindre doute à ton sujet, tu ne serais pas là ce soir, je ne permettrais ni cette proximité ni cette histoire de mariage et encore moins tout ce que je t'ai confié. " Ses yeux fouillent les siens, cherchant ses réactions, ses pensées alors qu'elle continue. " Mais je ne te permets pas de présumer de si tu me plais ou pas. Tu es fantastique ! Bon sang ouvre les yeux ! Pourquoi pense-tu que je m'excuse de tout ça ? Tu m'as fait voir tout ce à quoi je n'aurai jamais le droit, tu m'en donne les seules bribes que je peux me permettre. Tu me fais voir ce que ça aurait pu être... Sans tout ça ! "
L'émotion est violente et contradictoire, à la fois reconnaissante d'avoir pu apercevoir ce que sa vie aurait pu être, blessée qu'il ne comprenne pas, à la fois en colère de savoir à côté de quoi cette vie la faisait passer.
_ " J'aime quand tu prends soin de moi, quand tu t'attarde sur le moindre détail, que tu te montre plus directif et ferme, que tu fais valoir ton avis et ta vision des choses sans me brider malgré tout, ta passion derrière le masque de ces foutues convenances... Quand j'ai dis que tu étais un homme bien, qui mérite d'être heureux au bras d'une autre femme à ta mère, je le pense sincèrement. Alors même que je sais que j'aurais été heureuse avec toi. Je ne suis pas cette femme. Je suis trop abîmée, j'ai trop de choses qui me menacent, qui me monopolisent toute entière. Je ne me pardonnerait jamais qu'il vous soit réservé le même sort qu'à mon oncle... Alors oui, je ne peux pas te parler d'amour, parce que le seul que j'ai connu était aussi écorché et violent que moi... Mais je le perçois avec toi, différent, plus doux et serein. Ce n'est juste pas à moi qu'il doit revenir, je ne suis pas taillée pour ça. Alors ne te permets plus jamais de croire que tu ne me plais pas quand il m'est si difficile de respecter ta pudeur, ton nom et ton rang. "
Elle s'est radoucie sur les dernières paroles, sa voix s'éteignant comme si elle n'avait jamais tonnée contre lui et elle recule d'un pas en secouant la tête. Elle qui voulait que l'éloignement se passe le plus simplement possible, elle n'avait pas pu se la fermer... Non, il avait fallu qu'elle lui parle de tout ça, enfin, qu'elle le lui jette au visage alors qu'il aurait été tellement plus simple de le laisser tirer ses conclusions.
_ " Désolée. C'était hors de propos. "
La jeune femme ne semble pas comprendre et cligne des yeux à plusieurs reprises. Qu'allait-il s'imaginer sur ce qu'elle pouvait bien penser de lui ?
Tagar_ " Puisque nous en sommes aux confidences, je sais que je ne te plais pas. Notre relation est fondée sur un bénéfice mutuel et cela me convient tout à fait. Je resterai à tes côtés jusqu’à ce que tu penses que tu iras plus loin sans moi. Mais en attendant, inutile de me faire des choses détestables, nous devons continuer à jouer la comédie. "
Alors qu'il se lève, la brune reste interdite une seconde, abasourdie par ce qu'il vient de dire. Surtout le premier points, le reste est tout à fait juste et légitime...
Tagar_" Contrairement à ton ancien prétendant, je sais exactement ce que je risque et comme je veux également aider à faire du Reike un meilleur endroit, je suis aussi en danger. Je vais avancer mes propres pions et aider ton organisation., mais tu es loin, très loin, d’être la mission la plus dangereuse que je vais réaliser. "
Il a continué, la rassurant en lui confirmant qu'il savait parfaitement ce qu'il faisait en s'engageant de la sorte mais elle ne peut pas laisser passer ses premiers propos, plus personnels et elle sent la colère monter en elle. Contre lui. Elle sait qu'elle a du mal à s'exprimer, à contrôler ses émotions, encore plus qu'on lui porte de l'intérêt, préférant ne pas y croire. Mais ce soir, malgré tous les efforts de Tagar pour lui apprendre à se tenir, au profit de cette maison vide en dehors d'eux deux, du vin et de leur complicité, la barrage lâche soudainement alors qu'elle se lève de sa chaise assez subitement pour la renverser, plaquant ses deux mains sur le guéridon.
_ " C'est donc là ce que tu pense que j'ai en tête quand je pense à toi ? " Elle gronde contre lui et se redresse, s'écartant de la petite table pour s'approcher de lui, le regard furieux et se plante face à lui.
_ " Si j'avais eu le moindre doute à ton sujet, tu ne serais pas là ce soir, je ne permettrais ni cette proximité ni cette histoire de mariage et encore moins tout ce que je t'ai confié. " Ses yeux fouillent les siens, cherchant ses réactions, ses pensées alors qu'elle continue. " Mais je ne te permets pas de présumer de si tu me plais ou pas. Tu es fantastique ! Bon sang ouvre les yeux ! Pourquoi pense-tu que je m'excuse de tout ça ? Tu m'as fait voir tout ce à quoi je n'aurai jamais le droit, tu m'en donne les seules bribes que je peux me permettre. Tu me fais voir ce que ça aurait pu être... Sans tout ça ! "
L'émotion est violente et contradictoire, à la fois reconnaissante d'avoir pu apercevoir ce que sa vie aurait pu être, blessée qu'il ne comprenne pas, à la fois en colère de savoir à côté de quoi cette vie la faisait passer.
_ " J'aime quand tu prends soin de moi, quand tu t'attarde sur le moindre détail, que tu te montre plus directif et ferme, que tu fais valoir ton avis et ta vision des choses sans me brider malgré tout, ta passion derrière le masque de ces foutues convenances... Quand j'ai dis que tu étais un homme bien, qui mérite d'être heureux au bras d'une autre femme à ta mère, je le pense sincèrement. Alors même que je sais que j'aurais été heureuse avec toi. Je ne suis pas cette femme. Je suis trop abîmée, j'ai trop de choses qui me menacent, qui me monopolisent toute entière. Je ne me pardonnerait jamais qu'il vous soit réservé le même sort qu'à mon oncle... Alors oui, je ne peux pas te parler d'amour, parce que le seul que j'ai connu était aussi écorché et violent que moi... Mais je le perçois avec toi, différent, plus doux et serein. Ce n'est juste pas à moi qu'il doit revenir, je ne suis pas taillée pour ça. Alors ne te permets plus jamais de croire que tu ne me plais pas quand il m'est si difficile de respecter ta pudeur, ton nom et ton rang. "
Elle s'est radoucie sur les dernières paroles, sa voix s'éteignant comme si elle n'avait jamais tonnée contre lui et elle recule d'un pas en secouant la tête. Elle qui voulait que l'éloignement se passe le plus simplement possible, elle n'avait pas pu se la fermer... Non, il avait fallu qu'elle lui parle de tout ça, enfin, qu'elle le lui jette au visage alors qu'il aurait été tellement plus simple de le laisser tirer ses conclusions.
_ " Désolée. C'était hors de propos. "
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