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Anonymous
Invité
Invité
[EVENT] Débat national Zzu0


La Place de l’agora accueille le grand débat national souhaité par la présidente de la République. Arrivée à mi-mandat, Mirelda Goldheart a pris cette initiative, clouant le bec de nombre de ses détracteurs qui l’attaquent avec de plus en plus de véhémence sur son rapport défaillant à la démocratie. En donnant la parole à des citoyens tirés au sort et issus de toutes les states de la population, le pouvoir s’expose en interrogeant celles et ceux qu’il entend représenter.

Au centre de la place, à proximité de la Fontaine faconde, les participants sont assis en demi-cercle dans des fauteuils. La météo est clémente malgré la saison. A cette heure, le soleil est au zénith et pas un nuage ne vient couper la course de ses rayons. Au centre, la Dame de Fer. A sa droite, Koraki Exousia, maire de Courage. A sa gauche Viktor Dustseeker, controversé député du peuple. A dextre de l’oiseau noir, Deurk Palpelatine, citoyen plein de ressources. A senestre du drakyn, Jean de Baltard, respectable magistrat de la justice. D’autres fauteuils accueillent les séants d’Athénaïs de Noirvitrail, citoyenne et façonneuse de grand talent ; Kasen Dhaamir, magistrat délégué à la diplomatie et illustre par son sang ; Haïra Iiollya, estimée magistrate de la justice ; Soren Kai, citoyen encore inconnu, fort en gueule d’après le Bureau de l’Exécutif.

[EVENT] Débat national 00qu

Autour de ces braves gens, la foule est rassemblée. Certains de ses organes sont affamés et ne voient pas moins qu’une arène. Ils sont là pour gueuler, lever le poing, invectiver ou applaudir. Les femmes et les hommes de la nation bleue sont venus en nombre. Fortement politisé, le peuple de l’Est est friand d’un tel événement. Les participants à ce débat jouent gros en exposant leurs noms à la lumière solaire de la démocratie. Le jugement populaire est sans nuances, sans concessions. Agglomérés, les gens vous adorent ou vous détestent. Ils ne s’embarrassent pas d’intermédiaires, vous êtes bon pour le pinacle ou pour la fosse.

[EVENT] Débat national Jjar

Debout à un discret pupitre, la moins anonyme du Bureau prend alors la parole. Par respect pour les intervenants, la présidente s’est refusée à un discours introductif. Linda Cosworth fait donc un signe de tête aux mages de l’air chargés de porter sa voix aux quatre vents. Et le ton sobre et traînant, la flegmatique blonde ouvre le débat public. Incarnation de la machine bureaucratique, animée d’une neutralité absolue, elle est instrument avant d’être femme.

« Concitoyens, nous ouvrons le débat avec la parole de Viktor Dustseeker. » Elle tourne son visage vers le drakyn, son regard terne l’accrochant sous ses paupières lourdes. Son débit est lent et s’imprime entre toutes les tempes, relayé par l’arcane des mages. « Député, quel point d’étape faites-vous du mandat en cours ? Pouvez-vous nous faire part de vos réjouissances et inquiétudes sur la politique des Goldheart. » Elle poursuit sans se départir de ce ton monocorde. « Selon-vous, notre démocratie est-elle en bonne santé ? Vous considérez-vous bien représenté et assez consulté ? » D’une main flottante, elle l’invite à s’exprimer. Et elle s’éloigne du pupitre pour entrer dans l’ombre d’une statue. Les mains dans le dos, en retrait, Linda n’existe plus.


Rappel des règles de l’event :
Spoiler:
Viktor Genova
[EVENT] Débat national 9sAEiP5
Messages : 34
Crédits : 1110

Fiche du personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Noble de La République
Viktor Genova
Noble de La République
[EVENT] Débat national XqRcyt6
Vêtu d’un ensemble pourpre pour l’occasion, Viktor faisait face à la foule. Si certains dans l’assemblée n’hésiteraient pas à dire qu’il avait enfilé cette couleur pour masquer les tâches du sang versé par sa famille trois ans auparavant, la raison en était toute autre: aujourd’hui était le jour où la famille Genova reprenait sa place de choix dans la politique républicaine et s’imposait à nouveau en tant que leader des Réformistes. Il avait pris le temps de saluer ceux qui seraient ses partenaires de jeu aujourd’hui, et particulièrement Haïra Iiollya, dont il avait fait la connaissance quelques jours plus tôt. Lorsque la Goldheart se présenta, elle ne reçu de sa part qu’un regard agacé: cette cérémonie était avant tout un moyen pour elle de se faire rincer.

Il se savait premier sur l’ordre de passage ce jour: il ouvrirait le bal des réponses à la première question posée par la médiatrice.

“Bonjour à tous. Je m’appelle Viktor Genova, député réformateur et membre de l’Opposition.”

Il glissa un œil vers l’endroit où aurait dû se trouver la médiatrice, mais ne la trouva pas du regard.

“Je voudrais tout d’abord remercier Madame Cosworth pour sa question, d’une importance significative pour notre démocratie.”

Il embrassa la foule du regard.

“Il est indéniable que Madame Goldheart n’est pas restée à se tourner les pouces dans son bureau de la Maison Bleue: preuve en est du bilan qu’elle n’hésitera pas à présenter sous son meilleur jour lors de son passage au pupitre.”

Le sérieux se lisait à présent dans le regard de Viktor. Il n’était pas là pour encenser la mégère.

“Cependant, nombre des politiques qu’elle a mis en place laissent interrogateur quant à sa manière de percevoir nos rapports internationaux, que nous aborderons, je l’imagine, plus tard.”

La voix du député se fit plus ferme, et ses traits se raidirent. Il voulait frapper vite, et fort.

“Quant à notre démocratie, si nous laissons Madame la Présidente agir comme elle le fait depuis le début de son mandat, ce n’est qu’en lambeaux que nous la retrouverons dans quatre années. Madame Goldheart n’a pas même daigné cacher son népotisme en nommant son propre fils Vice-Président, sans aucun respect pour les autres clans de sa famille politique. Son ingérence - présumée vous dira-t-elle - dans la récente élection municipale de Courage n’est que le dernier de ses actes en ce sens.”

Un sourire triste se dessina sur son visage.

“L'Assemblée, elle n’est désormais plus qu’une vulgaire chambre d’enregistrement. Autrefois, les députés étaient force de proposition, et le Président prenait toujours à cœur leurs interrogations, modifiant ses textes s’ils déplaisent au plus grand nombre. Désormais, nos remarques sont balayées d’un revers de main et nos avis ignorés. Tout ce qui intéresse Madame Goldheart n’est que son pouvoir et celui de ses proches: bientôt, si nous la laissons faire, notre démocratie ne sera qu’un lointain souvenir, et nous nous plierons tous sous sa poigne de fer.”

Satisfait, Viktor alla se rasseoir, un mince sourire aux lèvres.

Spoiler:
Deurk Palpeplatine
[EVENT] Débat national 9e13069c8c75b226b8bf23635aae9167
Messages : 73
Crédits : 1579

Fiche du personnage
Race: Gobelin
Vocation: Mage
Alignement: Neutre neutre
Rang: C
Citoyen de La République
Deurk Palpeplatine
Citoyen de La République
Deurk était heureux d’avoir été choisi pour intégrer le débat sur la politique de Mirelda GoldHeart. Il devrait être habile dans le choix de ces mots pour réussir à captiver et s’approprier l’auditoire qui se présenterait à lui.
En arrivant, il avait pris la peine de se présenter « Deurk Palpeplatine, je tiens une boutique à Justice, c’est un plaisir de vous rencontrer ». Il s’arrêta en particulier quelques minutes vers dame Koraki.

Il écouta attentivement Viktor Genova et fût admiratif de son plaidoyer même si il n’était pas d’accord avec tout ce qui a été dit. Deurk, deuxième à prendre la parole s’avança d’un pas lent.

Il commença à prendre la parole de manière un peu timide.

Peuple de la république, je vous souhaite le bonjour et vous remercie chaleureusement d’être venu. Contrairement au député Genova, je ne suis qu’un humble commerçant du nom de Deurk Paleplatine établi à Justice. Je doute que mon plaidoyer soit aussi clair que le sien mais je m’efforcerai de parler avec mon cœur.

Il marqua une petite pause avant de prendre une voix extrêmement clair et assuré.

Mes amis, mes frères, nous sommes tous ici citoyen de la république. Nous avons, nous le peuple de la république, élu Mirelda Goldheart, il y a de cela 4 ans. La raison principale de son élection, à mon avis était de pouvoir amener un vent de changement au sein de notre belle nation. Pendant des décennies, des siècles, nous avons vu les familles Genova et les Fallenswords enchainés les mandats à travers le temps.

Pendant que nos pères et nos mères, nos grands-pères et nos grands-mères trimaient dans les champs pour pouvoir survivre et façonné nos maisons, les grandes familles, elles, étaient au pouvoir et s’en délectaient comme un cochon se délecte de son bain de boue. Alors je trouve ironique que l’on puisse reprocher à notre présidente d’avoir nommé son fils au poste de vice-président. Cela correspond a des choses que nous le peuple avons déjà vu et déjà connu.

Nous sommes la république. Chez nous, on n’arrive pas au pouvoir parce qu’on est un barbare qui tape fort. Chez nous, on n’arrive pas au pouvoir car une sainte prophétie fait de toi l’élu. Chez nous, au sein de la république, chacun en fonction des différentes opportunités et des différentes chances qui se présente à lui à la possibilité de s’élever.

Mirelda vient du peuple et sait ce que ce que veut dire trimer. Elle s’est élevée en partant du bas comme chacun de nous, notre économie prospère, notre sécurité et renforcé et l’éducation a été renforcée.

La république est la terre où tout est possible et c’est ainsi que Dame Koraki, que je félicite encore pour son élection, qui est une hybride et à put devenir maire de courage. Cela montre qu’en dépit de la race d’un individu chacun peut avoir une place grandissante dans la république. Je pense donc que le bilan de ce demi mandat est plutôt positif.


Deurk salua la foule et partit se rassoir.

Spoiler:
Jean de Baltard
[EVENT] Débat national 58x8
Messages : 35
Crédits : 900

Fiche du personnage
Race: Humain
Vocation: guerrier
Alignement: neutre neutre
Rang: B
Noble de La République
Jean de Baltard
Noble de La République
[Event] Débat national
feat. Viktor, Deurk, Athénais, Kasen, Haïra, Soren, Koraki, Mirelda
- "Mesdames et messieurs les concitoyens de la République, bonjour."

Je me lève à mon tour en m'aidant de ma canne de soutien, le regard mort dans le vague, là où semble venir la voix de la foule, et salue le peuple agglutiné devant l'assemblée d'une légère révérence.

- "Je suis Jean de Baltard, actuel magistrat du département de la Justice de notre chère République. Madame Cosworth, tout comme Monsieur le Député, je vous remercie de votre implication ainsi que pour la question que vous venez de poser."

Une très légère pause, avant de reprendre dans la même position.

- "La République prospère. Nous ne pouvons enlever ce fait établi. Plus encore depuis que Madame la Présidente siège à la tête de notre nation. Je salue notamment l'ouverture à tous de l'éducation académique, chose auparavant accessible uniquement aux nobles, car je suis convaincu de l'égalité des droits et des personnes, et qu'il existe au sein du peuple de la République des individus doués, intelligents, pouvant apporter leur pierre à l'édifice. La République n'a jamais été aussi riche de part les dispositions instaurées par la Présidence ainsi qu'une politique de commerce extérieure menée de manière rigoureuse par Madame la Présidente. "

Je tourne légèrement la tête vers le député Genova avant de m'adresser de nouveau au peuple.

- "La République se veut un modèle de sécurité, et en cela, le gouvernement sous l'égide de Madame la Présidente a mis en place quelques mesures pour que chacun de nous puisse vivre et dormir sans crainte. Nous disposons actuellement d'une grande force armée protégeant notre chère nation, avec dans leurs rangs des citoyens comme vous et moi, toujours plus engagés dans la protection de notre pays. "

Je marque une nouvelle pause, laissant les citoyens digérer mes propos.

- "Mais cette politique expansionniste s'effectue au détriment de la politique intérieure. Et je n'ai nul besoin de voir le monde pour écouter les cris et les pleurs des familles de victimes de plus en plus nombreuses. La richesse de notre pays nous sert et nous dessert à la fois, l'argent ayant ce malheureux pouvoir de fermer les yeux et de libérer des criminels précédemment arrêtés. Du chemin reste à parcourir pour rendre les rues de nos villes sûres et consolider la Justice pour tous que notre République prône. Ce n'est pas en augmentant les forces armées que nous pourrons empêcher la criminalité de se répandre. Sinon comment expliquer la présence d'un vigilante hantant les rues de Liberty pour appliquer sa propre conception de la Justice ? "

Une dernière pause, je me râcle la gorge pour terminer mon discours.

- "L'équilibre entre la politique extérieure et intérieure se doit d'être respectée, et je conçois que cet équilibre est une tâche complexe. Sachez cependant qu'en tant que représentant de la Justice, j'ai à cœur la sécurité et l'égalité de chaque citoyen de la République, quel qu'il soit, au regard de la Loi, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour pallier ce déséquilibre. "



Spoiler:
Athénaïs de Noirvitrail
[EVENT] Débat national Icone_10
Messages : 41
Crédits : 1245

Fiche du personnage
Race: Humaine
Vocation: Mage
Alignement: Neutre Bonne
Rang: C
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
Citoyen de La République
La demoiselle vêtue de bleu était inconnue du public. Lorsque ce fut son tour, elle se leva et se dirigea à petits pas vers l’estrade, pas le moins du monde impressionnée par la foule qui se tenait devant elle. Mais de la foule, elle n’en avait cure. Ses prunelles tristes se posèrent avec douceur sur l’auguste Mirelda Goldheart.

« Dame Goldheart … je n’ai pas le plaisir de vous connaître, mais depuis le début de ce débat, un sentiment funeste me poursuit et s’impose à ma conscience tandis que je vois ces grandes personnes – même vous, maître gobelin – discourir sur le bien-fondé de votre politique. Nous sommes ici, sur votre demande, pour évaluer la pertinence d’une chose qu’un seul être humain, aussi puissant et omniscient soit-il, ne peut embrasser dans le temps si bref qui est le nôtre : les effets d’une politique sur le long terme. Et tandis que les êtres fragiles que nous sommes tentons désespérément trier le bon grain de l’ivraie et de nous hisser péniblement à la hauteur de la tâche que vous nous avez si aimablement confié, il est une question que personne n’a posé et dont personne ne semble se soucier. Trop pressés, les uns, à chanter vos louanges ; les autres, à ourdir votre chute ; les derniers, à se délecter du spectacle ainsi proposé ; ils ont oublié la question la plus aimable et la plus simple qui soit. Et cette question, j’aimerai avoir l’honneur de vous la poser …

Madame Mirelda Goldheart. Comment allez-vous ?”


L’inconnue de bleu vêtue sourit tristement et reprit :

« Cette question, nous aurions dû vous la poser au plus tôt. Madame … nulle personne ici présente ne peut imaginer le poids des responsabilités qui sont les vôtres et que vous avez accepté d’endosser. Depuis que vous avez accepté d’endosser la charge de présidente, vous n’avez pas cessé d’accumuler les responsabilités, jusqu’à ce que même les députés se retrouvent sans travail. Transgressant sans arrière-pensée les limites de votre fonction, vous êtes allée jusqu’à intervenir vous-même dans des affaires qui étaient jusque-là dévolues à d’autres citoyens, pour le bien de la République et de ses citoyens.

Je ne peux qu’être admirative devant d’abnégation et de sens du devoir, mais comment vivez-vous ce fardeau que nous vous confions chaque jour ? Dame Goldheart, je vous vois comme vous me voyez et je ne peux m’empêcher d’avoir de la peine pour vous et de m’inquiéter. Vous qui pouvez tant, vous qui êtes capable de prendre des décisions pour tous et en tout temps sans avoir à en référer à ceux qui ont placé leurs espoirs en vous et sans craindre ceux qui vous conspuent … vous venez chercher notre approbation aujourd’hui … Pourquoi ? »


Elle marqua une pause, laissant la tension monter …

« Qu’avons-nous fait pour que vous n’ayez plus confiance, ni en vous, ni en nous ? Nous vous avons tout laissé … Et pourtant vous vous méfiez encore de nous et souhaitez plus ? »

Spoiler:
Kasen Dhaamir
[EVENT] Débat national QpLck1z
Messages : 229
Crédits : 1889

Fiche du personnage
Race: Humain
Vocation: Mage
Alignement: Loyal bon
Rang: B
Noble de La République
Kasen Dhaamir
Noble de La République
Le tour de Kasen arrivé, le blondinet s’avança avec assurance face à la foule. Il ne prit pas la peine de se présenter. Si son visage n’était pas encore connu de tous, la tenue d’un blanc immaculé qu’il portait et le lotus blanc qui ornait son torse suffisaient largement à le rendre reconnaissable. Après tout, un Dhaamir avait toujours occupé le poste de magistrat à la diplomatie.

La posture droite sans être guindée, un léger sourire sur la gueule d’ange du diplomate laissait transparaître son aisance dans cet exercice qu’il maîtrisait autant qu’il l’affectionnait.

Madame la présidente, chers collègues et concitoyens. Il y a quatre ans, nous élisions à la tête de notre nation une figure nouvelle. Une femme qui s’est hissée à la place qu’elle occupe aujourd’hui à la force de ses convictions, sans se reposer sur les lauriers d’un noble blason séculaire.

Mirelda Goldheart nous a promis une République fière, forte, indépendante et où le mérite serait récompensé. Et en regardant où nous en sommes aujourd’hui à l’occasion de ce mi-mandat, force est de constater que c’est exactement ce vers quoi nous nous dirigeons.

L’éducation, si précieuse, est enfin accessible au plus grand nombre, nous laissant espérer que nos administrations et instances politiques seront dans quelques années peuplées d’autant de filles et de fils d’ouvriers que de descendants de nobles lignées. Si notre démocratie est loin d’être irréprochable, voilà une mesure concrète pour remettre le pouvoir entre les mains du peuple.

De plus, notre nation prospère économiquement, et une armée plus forte que jamais protège nos intérêts.


L’expression du magistrat se fit plus dure, plus sérieuse, alors qu’il abordait la seconde partie nettement plus alarmiste. Chacun de ses mots était mûrement choisi, chacune de ses intonations pensée pour appuyer son propos.

Néanmoins, et malgré tout le respect que je porte à Madame la Présidente, il est également important de s’intéresser au revers de la médaille. Cette grande République que nous bâtissons ensemble n’est pas sans failles.

Là où notre politique économique nous enrichit, c’est la misère qui frappe nos voisins. Là où notre puissance militaire fleurit, c’est la méfiance à notre égard qui grandit chez nos alliés.

Depuis des siècles, les peuples de Sekai appuient leur développement sur une paix durable. Une paix dont la République peut-être fière d’avoir été une défenseuse exemplaire. Mais les temps changent. Car aujourd’hui, il faut se rendre à l'évidence : notre politique met ce fragile équilibre en péril.

S’il est crucial d’avoir le regard tourné vers l’avenir, il est tout aussi important de se rappeler ce qui nous a mené ici, de se remémorer toutes ces valeurs dont nous sommes en train de nous délester. Électeurs, Madame la Présidente, quels sacrifices sommes-nous prêts à faire dans la poursuite de notre prospérité ?


Résumé:
Tagar Reys
[EVENT] Débat national Op8gDUs
Messages : 694
Crédits : 3216

Fiche du personnage
Race: Humain
Vocation: Mage
Alignement: Loyal neutre
Rang: B - Contrôleur royal
Noble du Reike
Tagar Reys
Noble du Reike
Nous sommes enfin arrivés au sein de la République, à la demande de la Reine pour assister aux fameuses « représentations » de ce pays. Pour moi, il s’agit d’une simple mascarade, Mirelda Goldheart a acheté ce pays et il ne reste plus rien de la démocratie. De toute façon, c’est un mauvais système, les gens du peuple ne sont pas assez éduqué pour avoir un avis pertinent, seuls les nobles le sont.

Je suis accompagné par Nikaerth Dyr Erlamshi, un soldat haut gradé, avec qui j’ai déjà mené de nombreuses missions, dont certaines très périlleuses. Ici, ce ne sera pas le cas, nous sommes entourés par des civils, écoutant blablater leurs fameux représentants, le seul risque ce serait de recevoir un postillon dans l'oeil. Il y a réuni ici la fine fleur du pays, tous des personnes riches et puissante, réunis là juste pour que la vieille dame puisse clouer le bec à ses détracteurs.

J’écoute d’une oreille distraite une jolie blonde ouvrir le débat, et je vois défiler de nombreuses personnes, certaines n’ayant aucun titre. Cette terre est vraiment gérée par des anarchistes ! Comment peut-on laisser la parole à des individus pareils ?

Pourtant certain ont une bonne analyse de la situation, la situation économique et sociale n’est pas satisfaisante pour de nombreuses personnes. J’entends également parler un peu de politique nationale et le Reike ne semble pas être le seul voisin mécontent de la monté en puissance de la force armée Républicaine.

Je me tourne ainsi vers l’elfe gris, lui disant à voix basse :

Nous ne sommes pas venus pour rien finalement, c’est quand même une nation formidable, ils étalent leur problème sur la voie publique !

Pour moi, c’est une mine de renseignements et je suis tout de suite, beaucoup plus concentré. La Reine va être contente de nous !
Nikaerth Dyr Erlamshir
[EVENT] Débat national 200x100
Messages : 273
Crédits : 1659

Fiche du personnage
Race: Elfe
Vocation: Guerrier
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Officier Lieutenant
Noble du Reike
Nikaerth Dyr Erlamshir
Noble du Reike
Nikaerth- It's so ... white … and cold …
Tagar- It's called snow.
Nikaerth- I grew up in the desert, I don't know what weather is, let alone snow.



January 10 / Midday. Liberty

Froid, le putain de froid était tout ce dont l'elfe arrivait à penser. C'était la première fois qu'il quittait le Reike et il regrettait déjà de l'avoir fait. D'autant plus, le voyage en bateau lui avait été difficile vue la nausée constante. À peine arrivé, qu'il détestait déjà ce royaume, recouvert d'une couche de truc blanc, froid, fondant qui les mouillaient pour ensuite les faire geler à nouveaux. Mais c'était quoi cette merde? Apparemment, cela s'appelait de la neige. Enfin, c'est ce que Tagar lui avait appris une fois sur place.

Près de Tagar, les deux hommes regardaient le débat d'un peu plus loin. À dire vrai, Nikaerth ne connaissait pas grand chose en politique et les paroles dites lui étaient même étonnantes. Au Reike, ils auraient tôt fait de se faire trancher la tête avec de tels propos. D'une part, certains d'entre eux semblaient avoir un problème avec la politique en place, soit Mirelda Goldhearth. De ce que l'elfe en comprenait, c'était une femme venue de rien qui s'était hissé au sommet. C'était là, les seules informations qu'il disposait à son sujet. Pour le reste, c'était soi des gens choisis au hasard ou des politiciens, chose qui n'existait pas au Reike.

Tagar semblait complètement outré de la façon dont les choses étaient gérées, ce qui faisait bien rire l'elfe devant son air abominable.

Tagar_ «Nous ne sommes pas venus pour rien finalement, c'est quand même une nation formidable, ils étalent leur problème sur la voie publique !»

Il tourna la tête vers lui, n'ayant absolument aucune idée de quoi il faisait mention. Le concept de politique et de débat lui était complètement étranger et parfois, il était davantage dans l'impression qu'il avait été désigné pour la protection du noble plutôt que le reste.

«Quoi? Qu'est-ce que le problème?»

Il était un peu dépassé, essayant de son mieux de s'attarder à tout ce qui était dit pour son rapport final. Après sa compréhension n'était pas nécessaire au bout du compte, tant qu'il reportait les événements convenablement à la fin.

«Vous êtes déjà venu ici, auparavant?»

Demandait-il à Tagar.

1.
Haïra Iiollya
Magistrate
Messages : 55
Crédits : 1596

Fiche du personnage
Race: Lumina
Vocation: Guerrier
Alignement: Loyale-Neutre
Rang: B
Noble de La République
Haïra Iiollya
Noble de La République
Le grand débat
Plein de gens beaucoup trop cools

Ainsi ce fut au tour d’Haïra d’avancer son avis. Etrange façon de procéder, pour le moment cela ressemblait plus à une suite d’idée balancées au public pour qui voudrait bien les prendre. L’essence même du débat se trouvait dans l’interlocution, ici, il n’y en avait pas. Elle avança d’un pas assuré, le regard d’une fermeté et d’un sérieux implacable. Elle se remémora les dires des autres débatteurs avant elle, la lumina n’était pas étonnée d’entendre les avis de certains, elle l’était plus pour d’autre. Sans parler de ceux qu’elle ne connaissait guère.

- Mon nom est Haïra Iiollya, magistrate au département de la Justice, tout comme mon collègue De Baltard. Bien… Elle plaça les mains à l’arrière de sa taille. La démocratie vise à ce que le peuple ait une implication plus que considérable dans les décisions et la direction d’un gouvernement. En République, cela passe principalement par l’élection du Président. Présidente qui, rappelons-le messieurs-dames mes concitoyens, ainsi que mes collègues débatteurs du jour, fit-elle en se retournant rapidement vers ces derniers, a été élue en dehors de l’habituel conglomérat familial de la nation qui se partage le pouvoir depuis bien des années. Personne n’est ignorant de l’ascension sociale et financière fulgurante dont notre présidente a fait preuve, et son élection s’est passée dans les règles de l’art politique Républicain. Je pense qu’en cela, nous pouvons y voir une preuve certaine de l’actuelle force démocratique de notre pays. Conservons-la.

Haïra marqua une pause. Observant les quelques réactions du publique.

- Il est bien tôt pour un constat, un bilan ne se s’effectue qu’à la fin d’un mandat. Amené une conclusion avant même la fin de ce dernier n’est que de l’ordre de la spéculation et de la prétention. Nous pouvons simplement regarder ce que nous avons fait en arrière pour mieux comprendre ce qui nous reste à accomplir en avant. Cependant, et certains l’ont soulevé, notre nation n’est pas sans faille. Une démocratie est fragile, et j’en ai assez vu durant ces 200 années d’exercice dans la justice pour constater que la corruption ronge nos institutions les plus importantes. Certaines personnes aisées, certaines familles – aussi élogieuses soient-elles- pensent pouvoir s’acquitter de leurs devoirs et de la loi Républicaine. Ces même-là dont l’argent et les relations suffisent à se satisfaire de jeux d’ombres, ces mêmes-là qui ont le ‘’bras long’’. La Justice est impartiale et c’est avec cette même impartialité qu’elle le tranchera.

Haïra se retourna vers Mirelda.

- Comme l’a si bien précisé Mademoiselle précédant Mr. Dhaamir. Vous concentrez aussi, par la force de votre travail immense, nombre de pouvoirs et surtout de devoirs au gouvernement, mademoiselle la Présidente. Ainsi pour le bien de notre démocratie, et de toutes les instances qui font la fierté de la République, Mademoiselle Goldheart, j’espère… elle tourna son regard vers le publique, puis les débatteurs, avant de revenir vers Mirelda, Nous espérons que vous ferez le nécessaire pour endiguer du mieux possible ces plaies béantes au sein de notre nation, conclu-t-elle d’un sourire satisfait, presque rassurant.

Haïra retourna à sa place.


NOTA BENE :
#FFD700

Résumé:
Soren Goldheart
[EVENT] Débat national H8mSahk
Messages : 321
Crédits : 796

Fiche du personnage
Race: Ange [Humain]
Vocation: Mage
Alignement: Neutre mauvais
Rang: B
Noble de La République
Soren Goldheart
Noble de La République
Débat National
feat la République

[EVENT] Débat national Separa13

[EVENT] Débat national T112


Le temps est venu. L’ombre n’est plus la seule demeure accueillante ; il faut maintenant agir à la lumière du monde. Un jeune homme aux yeux félins se lève. Il est vêtu de blanc et or.

"Bonjour. Je suis Soren Kai, docteur en bio-alchimie, co-fondateur de la compagnie pharmaceutique Good Omens, implémentée entre Liberty, Courage et Kyouji. Philanthrope, à mes heures perdues..." Il balaye l’air de la main. "Une valeur qui me semble antagoniste à la République."

Droit au but. Il préfère frapper sec que de faire des courbettes.

"On peut s'élever d'en bas, on peut vivre heureux qu'importe notre race. Hourra. Vous trouvez qu'il y a quelque chose de spécial à cela ? Nous sommes en République. C'est normal, d'une banalité primaire. Pas de quoi s'enorgueillir, on naît avec une cuillère en argent dans la bouche ou on naît courageux, madame Goldheart l'a bien compris. Autrement, il n'y a pas de perspective de belle vie dans cette nation."

Il assemble ses feuilles. En vérité, il ne les consulte même pas. Son regard est tourné vers le peuple.

"Je suis quelqu’un de pragmatique. Je constate : dans l’ensemble, ce mandat a permis à la République d’avancer sur de nombreux points. Le niveau de vie a augmenté mais les écarts de richesses se sont creusés. La dame vêtue de bleu ci-présente se soucie de vous, madame la Présidente, mais vous ne vous souciez pas assez du peuple à mon sens. L'état de la politique actuel a fragilisé les plus démunis et on leur tourne le dos. La précarité touche de nombreuses familles quand la bourgeoisie festoie plus allègrement que jamais."

Sa voix est douce mais ferme. Ses yeux parcourent la foule présente.

"L’éducation pour tous, c’est bien, mais cela m'étonne que vous n'ayez pas eu l'idée d'un système de couverture sociale pour faciliter l'accès primaire aux premiers soins pour tout citoyen. Ne sommes-nous pas la plus progressiste des nations ? Le mieux-être des citoyens n'est pas une priorité, peut-être ? Est-ce ma profession qui me fait voir les citoyens comme des êtres sentients nécessitant une écoute ou est-ce l'honnête preuve de l’indifférence générale du gouvernement ? La santé et le social sont, il me semble, des pôles importants totalement absents de votre mandat. Que les riches se soignent, que les pauvres meurent, voilà ce que j’entends. Ce n’est personnellement pas mon raisonnement. Good Omens a été là pour eux."

Il se tourne légèrement vers la présidente.

"Un autre point : les deux ministres de la Justice le soulignent bien, la sécurité est aux fraises. J’entends même le nom Goldheart associé à des affaires de trafic." Il marque une pause, la fixe. "Madame la Présidente, vous avez des yeux partout, sauf sur votre propre famille. Quel dommage.

Se redressant, il s’adresse au peuple.

"Cela me dérange que la corruption gangrène les entrailles de la République jusqu’au beau nom des Goldheart. Enfin, c’est toujours mieux qu’avec les Genova au pouvoir."

Son regard effleure à peine le drakyn.

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Koraki Exousia
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Koraki Exousia
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Debat Republicain

ft.

Calmement, Koraki se dresse au milieu de la scène, face au peuple, et étend majestueusement ses ailes, se rendant plus impressionnantes que le reste des débatteurs.

- Koraki Exousia, femme d'affaire,  co-fondatrice d'un organisme de bienfaisance médicale avec l'aide de Mr Kai et Mairesse de Courage, au service de son peuple.

Respectueusement, elle s'incline devant la foule et attends quelques instants. Dignement et majestueusement, elle se relève, prêtres à prendre la parole. Cependant, elle patiente. Elle prend le temps de regarder le public, et tous peuvent l'admirer tandis que l'expectation monte. Lorsqu'elle la sent suffisamment dense, elle commence d'une voix douce, mais forte.

- La République n'est pas qu'un mot, elle est une idée : celle que chacun à le pouvoir et le devoir de se mettre volontairement au service de tous. Cette abnégation, qui est la force de notre nation, ne peut être soutirée aux anciennes familles, qui ont œuvrées, je le rappelle, à la grandeur de la République. Je demande donc un minimum de décence et de respect envers cet héritage.

Le ton de sa voix se fait plus fort, plus ferme.

- La République est imparfaite, nous ne pouvons le nier. Malgré nos principes d'égalités, le pouvoir n'a toujours été partagé qu'entre grandes familles, appliquant la doctrine "d'à grandes races, grandes capacités". Cependant cet état est en train de changer, grâce aux actions d'une seule femme.

Elle se tourne en direction de la présidente, la désignant de sa main.

- Qui aurait put croire il y'a encore 10 ans qu'une fille du peuple obtiendrait la magistrature suprême ? Qui aurait put penser qu'une hybride sans nom deviendrait Mairesse ? Qui aurait imaginer qu'un gobelin aurait enfin voix au chapitre ? Le racisme et l'élitisme gangrène notre nation plus durement que la corruption. Mais Mme la Présidente à sut voir au delà du sang et de la race. "Pourquoi ?", me demanderez-vous. Tout simplement parce qu'elle ne recherche qu'une chose : le talent. Et ce talent, mesdames et messieurs, elle ne souhaite que l'offrir à la République, pour le bien du plus grand nombre. Mieux, elle souhaite le développer. La politique d'éducation menée est encourageante, car elle élève l'esprit de nos concitoyens, afin d'en faire les bons citoyens de demain. Je pense même qu'il faut aller plus loin, mais ce n'est pas encore le sujet.

Elle se tourne ensuite vers Viktor et Jean de Baltard, en pointant un doigt accusateur dans leur direction.

- Vous parlez de dérives autoritaristes là où moi je ne vois qu'une fermeté nécessaire. A moins que vous ne souhaitiez que les troubles actuels du Reike ne débordent jusque dans notre grande nation, la République se doit d'être plus intransigeante et plus rigide en matière de politique externe. Les affaires internes sont censées être l'apanage des députés et des magistrats. Donc ce que vous faites, preuve en est que Mme Goldheart se doit d'agir à votre place, c'est avouer votre incompétence et tenter de la dissimuler derrière de fallacieuses accusations.

Elle délaisse les accusateurs et se tourne vers Cosworth.

- Je l'affirme, la République se porte mieux depuis quatre ans.

Puis elle retourne s'asseoir, sans jeter un seul regard à ses concurrents.



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Mirelda Goldheart
La richissime Mirelda est une femme d'affaire absolument redoutable, capable de faire plier de nombreux compétiteurs en quelques secondes seulement. Lorsqu'il est question d'argent, ses arguments sont les meilleurs et elle sait parfaitement comment négocier un contrat à son avantage.

De la vieille école, la matriarche des Goldheart se montre souvent conservatrice au sein de ses avis personnels et politiques. Les nouvelles idées et les innovations qui la sortent de sa zone de confort habituelle ne lui plaisent que très rarement.

Méprisante et orgueilleuse, la vieille dame ne se laisse pas marcher sur les pieds. Personne en ce monde n'a le droit de lui dicter des ordres ! Ses interlocuteurs ont tout intérêt à écouter ses sages paroles... Elle peut se montrer particulièrement cruelle lorsqu'une situation ne lui convient pas.


EVENT : Le débat.

Mirelda se leva. La posture bien droite, le menton levé, elle décidait de se montrer forte. Son visage rayonnait d'une attitude positive de politicien, laissant un léger sourire avec les lèvres, mais proposant un regard profond. Elle prit la parole, la voie calme, sereine, sans mépris envers les autres députés. Elle répondait tout simplement à la question du débatteur.

- Mes chers Républicains, mes magistrats, mes députés, mes maires, ma justice, mon peuple ... à tous, je tiens d'abord à vous souhaiter une heureuse fête nationale ! Car oui, aujourd'hui est un jour de fête Républicain ! L'heure n'est donc pas aux attaques personnelles. Si certains se complaisent à vouloir se plaindre devant la foule, je les invite à le faire dans les règles, avec une procédure de Justice et non à cette célébration. 

Le message était passé.

- Nous arrivons à mi-mandat et nous avons déjà fait plus de la moitié des objectifs que nous nous étions fixés. La République a aujourd'hui fait un grand pas en avant. Aujourd'hui, chaque citoyen a le droit de participer la Bourse de la Banque des Chaines de Courage, alors que ce droit n'était auparavant attribué qu'aux nobles. Cela signifie que chacun a le droit de vendre sa marchandise à l'extérieur de nos frontières et ainsi faire connaitre son savoir-faire à l'international !

La foule applaudit.

- Aujourd'hui, nous avons ouvert le système éducatif à tous ! Car tout Républicain a le droit désormais de recevoir les connaissances, que vous soyez paysans ou noble. C'est un droit fondamental et légitime pour faire prospérer notre belle Republique.

Les partisans de Mirelda, nombreux dans la foule applaudissent.

- Aujourd'hui, nos rues sont plus sûres et nous continuons à faire grandir nos bureaux, notre armée, et je ne peux qu'être fier de nos hommes et nos femmes qui ont décidé de faire le choix de veiller sur notre République. 

Mirelda lève la main pour faire signe à la foule de se taire, ce que la foule fit.

- Mais nous ne devons pas nous contenter de ça. Bien sûr, il y a encore de l'insécurité dans nos rues. Bien sûr, nous devons améliorer notre système de santé... Vous savez, je ne suis pas arrivé où je suis en priant une divinité ou en massacrant les précédents chefs d'Etat. J'y suis arrivé à force de travail, de courage, de volonté. J'ai ainsi gagné ma liberté de me présenter d'abord dans la magistrature avant de devenir Présidente. J'aimerais que tous suivaient mon exemple. Je trouve légitime de laisser les chances à tous, mais en aucun cas je n'encouragerai la procrastination pour obtenir des faveurs. J'encourage chaque personne méritante, pauvre ou noble à se battre pour sa nation, à se battre pour obtenir une vie plus confortable !

Pour répondre à la question posée par Madame Cosworth, est-ce que la démocratie est en bonne santé ? Je pense ne pas avoir besoin de réagir à cette question, car ce débat en est la preuve même.  Merci.  


Feat  DEBAT


Résumé:
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La foule ronronne, grogne doucement ou murmure. Le peuple fait connaissance avec celles et ceux qui se pressent au pupitre. Il est encore calme, intimidé ou estomaqué par ce qu’il entend. Et puis cette beauté. Les femmes et les hommes qui s’avancent sur l’estrade de pierre sont tous plus belles et plus beaux les uns que les autres. Le commun n’a pas l’habitude d’une telle galerie de jolis minois. Ainsi, peu importe les mots qu’ils prononcent, le paysan et la crémière crèvent d’envie d’être d’accord avec eux, la forgeronne et le boulanger souhaitent volontiers leur emboiter le pas. Puisqu’ils sont beaux, n’ont-ils pas raison ? Charmés ils sont, mystifiés même. Même l’affreux gobelin surnommé "Beurk" apparait magnifique, comme si la proximité des autres débatteurs le rendait moins vert, comme si un fard prodigieux sublimait sa petite personne. Au fond, peu de gens écoutent vraiment ceux qui prennent aujourd’hui la parole. Peu de gens attachent l’importance qu’il conviendrait d’attacher aux mots prononcés.

Il y en a tout de même pour peser chacun d'entre-eux. Ainsi l’illustre démon Bazyleus, spectateur installé sur la plate-forme réservée à la noblesse. Kasen Dhaamir aperçoit son sourire maléficieux et tombe dans son regard paternel. Koraki Exousia aussi, qui découvre l’air réjoui sur son visage cornu. Qu’il est fier de sa protégée.

La rapporteuse Linda Cosworth réapparait, s’extirpant de l’ombre d’une colonne de marbre pour s’avancer sobrement au pupitre, sans effet aucun, avec le plus neutre des flegmes. Et elle ouvre la bouche, mécanique et dévouée à sa tâche. « Nous ouvrons un deuxième échange qui se fera assis et propice au débat. Je pose la question à nos invités. » Elle pivote et montre son profil à la plèbe. Son œil apathique passe sur les invités de madame Goldheart. « L’économie républicaine se porte bien, nos analystes sont formels. Quel est selon-vous le premier domaine dans lequel le gouvernement devrait massivement investir ? »

Et elle reste cette fois au pupitre, le menton pointé vers Athénaïs de Noirvitrail.


Nouvel ordre de passage :
Spoiler:
Sylveste Treun
[EVENT] Débat national QUEERDADDY
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Fiche du personnage
Race: Humain
Vocation: Mage
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
Citoyen de La République
Sylveste Treun
Citoyen de La République
Tapi dans l’ombre de la populace qui écoutait l’Élite débattre de leurs sorts, le mage et rebel observait le tout avec attention. 

Il s’était glissé la place non loin d’un elfe aux cheveux pâles — bien beau, remarqua-t-il — accompagnés d’un autre type. Mais ils n’étaient pas le centre de l’attention de Sylveste.

Bien que ses actions étaient d’abord à l’extérieur de la République, le Lotus bleu avait sa base ici et menait même des actions quelques fois pour s’assurer que les droits des minorités soient respectés. Après tout, n’avait-il pas ouvert un espace pour les gens marginalisés ou avant-gardes de la faction ?

Quand on parlait de peuple, Sylveste était toujours à l’écoute. 

Il eut un léger sourire lorsque certains abordèrent la question des inégalités entre les riches et les pauvres. Si seulement ils savaient.

Bien entendu, il écouta longuement le discours de Koraki.

Le discours de Mirelda arriva ensuite, et bien que remplis de belles choses positives à première vue, laissait le révolutionnaire un peu perplexe… en fait ses pensées bouillonnaient. 

*Bon, il y a de beaux arguments et de belles tentatives, mais ça manque un peu de profondeur. Nos rues sont plus sûres, oui, nous avons un accès à l’éducation et tout le monde peut s’élever certes, mais qu’en est-il de la répression policière auprès des personnes marginales… doit-on uniquement voir la démocratie comme simple manifestation militaire ? Est-on mieux que le Reike si on ne règle tout que par les armes ? Où sont les programmes de société ? La culture ? Et si l’accès à la Banque est libre à tous et à toutes, quelles sont les mesures qui assureront que cela soit pérennisé et protégé dans le temps… et toujours accessible à tous et à toutes?  Une liberté chèrement acquise ne vaut pas d’être célébrée si on s’assit sur ses lauriers !*

Sylveste secoua la tête avec véhémence, tout en roulant des yeux. 

–Diantre, il y a beaucoup de belles paroles, il y a du potentiel, mais pas assez de mesures et de réponses concrètes, s’exclama-t-il, découragé. Certains s’en sortent mieux que d’autres… qui eux, ont l'air de dire que ce débat n'a pas lieu d'être. Ça ne m’impressionne pas tellement !

Son assistant, Nicolas, était derrière lui, couvert d’une cape bleue de nuit. 

Sylveste poursuivis sa lancée. Il baissa un peu la voix. 

–Mais bon, bon, bon, comme dit Mirelda, c’est une fête nationale, l’heure n’est pas aux attaques et à la confrontation des idées, soupira-t-il longuement. Et alors, pourquoi tenir un débat si on n’entre pas dans des avances pertinentes ? Si ce n’est qu’une fête, alors pourquoi faire un débat sur les réjouissances ET les inquiétudes ? 

Le tenancier campa ses deux mains sur ses hanches. 

–Si elle ne veut pas de débat, grand bien lui fasse, on a qu’à sabrer le champagne et passer au buffet si tout va bien.Pas besoin de nous convoquer si de toute façon, tout va bien.

Rires doux de Nicolas.

–Sylveste, je ne pense pas qu’il y aura de buffet. Je suis d’accord avec toi bien entendu… sauf que, je te rappelle que tu ne t’es pas inscrit comme orateur. 

Sylveste secoua son index devant les yeux écarquillés de son assistant. 

–Oh que non,  mon cher ami! Et tu sais pourquoi… puis aussi, de toute façon, qu’est-ce qu’un tenancier de bar ferait au milieu de cette élite aussi redoutable et foudroyante qu’un Kirin? Bref, au moins la question des inégalités a été abordée de surface, j'en suis quand même agréablement surpris. 

Sylveste scruta de nouveau la foule et les orateurs. Nouveau soupir. 

–Une chose est claire comme de l’eau de source, mon cher Nicolas. Je suis persuadé que leurs yeux sont plus que jamais tournés vers le Reike, murmura-t-il à vois très très basse. C’est évident. 

Sylveste s’interrompit lorsqu’il entendit la présidente du débat annoncé le prochain thème. 

Où devrait-on investir ? 

Sylveste lissa sa moustache, haussant les sourcils. 

*Ah ça, ça risque d’être intéressant, j’ai hâte de voir leurs réponses. Pour le moment, je vois beaucoup de bons, dans tous les partis, mais ça manque de concret pour le petit républicain moyen à l’écoute et qui se demande comment lui il va bien faire pour s’élever aussi haut qu’eux sans leurs privilèges.Voyons voir s'ils s'on prêt à débourser pour leurs belles paroles*.
Athénaïs de Noirvitrail
[EVENT] Débat national Icone_10
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Athénaïs de Noirvitrail
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La demoiselle sursauta à l’annonce de l’ordre des réponses.

« Oh ? C’est à moi ? »

Elle s’avança à nouveau vers la tribune, un sourire gêné aux lèvres :

« Quel drôle de débat que celui où les participants répètent les arguments des autres avec des mots différents … ou tentent de régler leurs comptes en-dehors des tribunaux … »

Une hésitation … puis elle s’adressa à la rapporteuse.

« Que faire de cette manne financière et plus généralement, que peut, ou que doit l’Etat, à ses citoyens ? Certains de nos représentants nous ont parlé d’éducation, d’autres de justice. Nous pourrions faire l’inventaire à la Prévert des domaines dans lesquels investir et … soyons francs … nous pourrions investir dans chacun d’entre eux. Vous l’avez dit, chers représentants, les citoyens de la République n’ont besoin de personne pour tendre vers leurs aspirations légitimes. Malgré les imperfections de notre Etat, nous prouvons chaque jour que notre économie est florissante et que les plus modestes peuvent s’élever. Mais utilisons-nous au mieux les ressources à notre disposition ? Pour qu’un citoyen puisse s’élever, il lui faut pouvoir dépasser le stade de la survie : de la nourriture, un toit sur la tête et l’assurance que son voisin ne lui dérobera pas ses biens. Sans ces trois fondamentaux, nous serions incapables de maintenir notre système très longtemps. Face à ce constat, que peut l’Etat ? »

Elle marqua une pause et reprit :

« Si les sujets de la justice et de l’accès à la nourriture seront mieux traités par nos représentants, je souhaiterai parler du rôle crucial que la République peut endosser pour l’amélioration de l’urbanisme, notre « toit sur la tête ». Si nos villes se sont considérablement développées ces dernières années, nous n’échappons malheureusement pas à deux problèmes : l’apparition de ghettos et la faiblesse de nos infrastructures. Les routes de la république ne sont pas pavées et peu sécurisées, forçant nos marchands à prendre milles précautions pour transporter leurs marchandises et nos citoyens à compter sur la chance pour aller voir leurs proches dans une autre ville. Les quartiers les plus en marges de nos villes se développent de manière anarchique et n’ont pas accès à l’eau potable et aux égouts, causant des problèmes de salubrité. J’affirme aujourd’hui, que la république a tout à gagner à prendre à bras-le-corps le sujet de l’urbanisme : des routes pavées et sécurisées, des villes salubres et bien équipées. Voilà quelque chose où l’Etat a beaucoup à offrir et qui stimulerait indirectement notre économie. Si nos marchands n’ont plus à craindre la sécurité et l’état des routes, les marchandises couleront à flots. Si nos citoyens ont un toit sous la tête, un accès à l’eau et de l’air frais, alors ils pourront envisager d’autres perspectives que la simple survie. Qu’en pensez-vous ? L’Etat pourrait-il investir en priorité dans l’urbanisme afin de faire de nos villes et de nos routes de véritables joyaux ?

Spoiler:
Deurk Palpeplatine
[EVENT] Débat national 9e13069c8c75b226b8bf23635aae9167
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Deurk Palpeplatine
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Deurk était plutôt content de pouvoir paraitre devant autant de potentiel client, il pourrait sans doute s’enrichir beaucoup plus facilement en faisant une belle prestation. Le gobelin était encore le deuxième à parler à l’auditoire et il devait répondre à une question très intéressante et très dangereuse. Dans quel domaine devait-on investir le plus massivement.

Le gobelin s’avança sur l’estrade et commença donc.

-En temps qu’antiquaire et donc commerçant de la république, il est vrai qu’un investissement massif dans des infrastructures me conviendrait bien pas. Si l’on pouvait investir massivement dans les objets de décoration pour valoriser l’art républicain et sa grandeur cela me conviendrait bien aussi.

Il se racla la gorge un peu.

Cependant, je ne suis pas venu en tant que commerçant faisant du profit mais en tant que représentant du peuple. La vérité, c’est que même si la plupart de nos concitoyens ont un emploi et peuvent s’élever la plupart font des travaux physiques et répétitifs. Je pense notamment aux agriculteurs, aux dockers, aux charpentiers et tous ses autres métiers assez physiques. Nous ne pouvons pas nier non plus qu’une partie de notre population se lance dans le banditisme plus par désespoir que par volonté.

Je souhaite donc me tourner vers ceux qui triment plutôt que ceux qui prospèrent et je voudrais qu’on investisse massivement avec nos impôts dans un système hospitalier publique et gratuit.

Je pense qu’il est important de ne laisser personne et de pouvoir montrer les bons côtés de ce que la république peut offrir et ne pas chercher forcément quelque chose qui va nous rapporter. La meilleure manière de pouvoir faire prospérer la république est d’avoir des citoyens heureux. Investir dans un système qui permettra à chacun de ne pas être handicapé par son travail me semble être la bonne marche à suivre.
Peut-être que ceux qui gagnent beaucoup d’argent devront payer plus de taxe pour cela mais je suis personne qu’en renforçant la santé et le bienêtre de nos travailleurs cela ne peut nous amener qu’a une bonification de notre société et cela aura un impact a bien plus long terme.


Le gobelin marqua une petite pause car il avait beaucoup parlé.

C’est à mon avis en assurant la santé de tous que nous pourrons envisager des constructions plus massives et plus entreprenantes pour la république. La république est la nation du progrès et à ce titre nous devons pouvons faire disparaitre maladie et blessure chez nos concitoyens. Je ne souhaite plus voir des enfants mourir de faim car on les abandonne et je ne veux plus voir des gens mourir car ils n’ont pas eu les moyens d’éviter une gangrène.

L’investissement dans un système de santé opérationnelle et à destination de tous me semble être l’investissement le plus pertinent pour nous tous.


Le gobelin se garda bien de dire que plus de gens vivants c’est avant tout plus de clients potentiels et alla se rassoir à sa place et attendant le prochaine orateur.

Spoiler:
Koraki Exousia
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Koraki Exousia
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La Reine des Catins prend alors la parole, non sans jeter au préalable un regard amusé à son ancien mentor, qu'accompagnaient un sourire discret et un signe de tête imperceptible.

- Madame souhaites des rues pavées et de jolies bâtiments afin "d'en faire des joyaux" qu'elle pourra admirer depuis son balcon ... De la surface, des mesurettes stériles qui relèvent, de plus, de l'autorité des collectivités et non de l'Etat ! Il n'y a qu'une seule qui mérite notre intérêt ...

Un sourire simple, presque méprisant, traduisant la confiance qui était la sienne.

- L'avenir, Madame Cosworth, rien de moins.

De sa place, elle se tourne à nouveau vers le publique, mais ne le regarde pas directement. Au contraire, elle regarde au-dessus de lui, vers cet avenir qu'elle entendait défendre. D'une voix forte, puissante et pourtant douce, elle déclara :

- Notre République est forte de son économie, de ses prouesses intellectuelles, de son esprit d'innovation. Cependant, seul celui qui aura appris à apprécier la grandeur intellectuelle, économique et surtout politique de son pays, pourra ressentir l'orgueil de lui appartenir, car on ne combat que pour ce qu'on estime et pour estimer, il faut au moins connaître. Notre système éducatif doit donc être approfondi, amplifié et spécialisé, afin de faire naître le citoyen de demain. Aucun enfant au sein de la République ne devrait être dénué des talents d'écriture, de lecture et de comptage, aucun citoyen ne devrait être ignorant de son propre passé, aucune nation se targuant d'être "civilisée" ne devrait laisser l'ignorance et l'analphabétisme prospérer en ses terres.

L'idée etant installée, elle put reporter son attention sur l'assistance à qui elle s'adressa directement. Ce n'était plus à la providence qu'elle dévouait ses paroles, mais bien au peuple de la République.

- Pour ce faire, nous devons favoriser la création d'un milieu social sain, plateforme nécessaire pour l'éducation de l'individu. La Santé, revêt donc une importance capitale pour nos concitoyens et ne devrait pas être réservée à une élite fortunée. Grace à l'aide de Mr Kai, nous travaillons à l'élaboration d'un grand ensemble d'hôpitaux publics à Courage. Un tel système doit être démocratisé.

Fort heureusement pour elle, Deurk lui avait ouvert la voie quelques instants plus tôt. L'important n'était donc pas de détailler sa proposition, cela ne ferait qu'alourdir le propos, mais de vendre du rêve.

- Enfin, tout citoyen doit avoir le droit à une fin de vie exemptes de travail. Chaque républicain âgé devrait se voir attribué une pension de retraite, financée par un impôt sur les grandes fortunes et les grands bénéfices, pour qui ils auraient travaillés toute leur vie.

Pour la première fois depuis le début de sa prise de parole, elle calme le ton, redevenant calme et posée. Elle arrive au terme de ses propositions et doit donc s'adapter. Elle n'est plus dans la revendication, elle est dans la confidence.

- Ce que je propose, madame Cosworth, c'est d'aider le peuple républicain à prendre conscience de sa propre grandeur, de lui donner les outils nécessaires à son propre accomplissement. Je ne souhaites pas lui tendre la main, comme à un enfant, mais lui donner le goût de l'effort, parce qu'il le mérite.


Resumé:
Soren Goldheart
[EVENT] Débat national H8mSahk
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Soren Goldheart
Noble de La République
Débat National
feat la République

[EVENT] Débat national Separa13

[EVENT] Débat national T112


Soren, tête posée sur ses mains croisées devant lui, attend patiemment son tour en écoutant les propos des orateurs précédents. Force est de constater qu'avoir souligné l'absence d'un système de santé correct a au moins servi à apporter des arguments à autrui. Son idée ne peut qu’être plus profitable à la République et ses citoyens, après tout.

Une fois son tour venu, l’ange reprend, observant la femme vêtue de bleu d’un œil circoncept :

"Des idées intéressantes et pertinentes mais en-dehors des priorités actuelles de la République. Par ailleurs, prononcées par une des seules personnes ici présente qui n’a pas décliné son identité. Répéter les arguments souligne peut-être là simplement un accord d’opinions sur un même sujet. Pour avancer une remarque accusatrice aux débatteurs juste avant, le charme de votre pertinence est rompu. Pardonnez-moi ma chère, qui êtes-vous déjà ?"

Indifférent à la réponse, il se concentre sur Koraki.

"En effet, mademoiselle Exousia a exposé là une partie de notre plan d’action sur sa ville. La Santé demeure pour moi une priorité. Cependant", il lève la main, "je me permets de remettre la lumière sur un côté plus international : tout va bien en République comparé à la Fédération de Shoumei ou au Royaume du Reike. Pas d’instabilité politique, pas de crise majeure. Notre menace principale actuelle, c’est l’étranger. Il n'y a aucune garantie que le nouveau Roi du Reike va respecter un traité de paix de 5000 ans, surtout avec le conflit sur la dette qu’a souligné le diplomate Dhaamir. De l’autre côté, Shoumei est également une variable du fait du remplacement de ses élites par des nouvelles dont les positions ne sont pas connues, mais qui ne sont pas dans la lignée de ce qui se faisait avant."

Il joint ses deux mains, comme pour appuyer des faits qui devraient être évidents.

"La menace est donc principalement militaire parce qu'il faut se préparer à toute éventualité belliqueuse de la part du Reike, et donc développer ce domaine. Le pacifisme manifeste la naïveté puisque c’est cette attitude-même qui rend passif. Pour ne vouloir ni voir, ni entendre, ni agir en temps utile, les pacifistes sont les principaux responsables des guerres. Ils oublient les règles du jeu de la politique, que le rapport de force entre des entités qui cherchent la puissance est la normalité politique."

Soren marque un petit silence.

"Il faut aussi parler diplomatie, car Tensai Ryssen et la purge de Shoumei ont montré que le traité de paix est juste un bout de papier qui peut être rompu à tout moment. Il faut militer pour l'instauration d'une nouvel ordre international plus stable. Qui de mieux que la République, la plus équilibrée des nations, comme acteur majeur ?"

Il atteint la conclusion de son allocution.

"La santé, l’urbanisme, c’est important. La défense de la paix et de notre nation, en revanche, sont primaires et primordiales."

Résumé:

Tagar Reys
[EVENT] Débat national Op8gDUs
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Fiche du personnage
Race: Humain
Vocation: Mage
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Tagar Reys
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Nikaerth me pose deux questions et je lui réponds en toute honnêteté :

Imaginez que vous indiquiez lors d’une fête que les caisses du Royaume sont vides, immédiatement nos ennemis vont en profiter pour nous envahir. C’est pourquoi certaines choses doivent rester secrètes. Mon métier de contrôleur Royal m’a permis de beaucoup de voyager, avant et après le changement de régime. J’ai donc fait quelques séjours ici et je connais une auberge non loin qui sera parfais pour nous reposer après le débat.


Comme je le pensais, Mirelda Goldheart, alors qu’elle est la dirigeante de ce pays, ne met pas tous ses détracteurs en prison. C’est pour moi, une preuve de faiblesse, mais je suis sans doute trop influencé par la culture Reikoise. Il faut vraiment que je mette de côté mes préjugés et que j’écoute les arguments des uns et des autres en étant le plus neutre possible.

Déjà, je peux tirer un premier bilan, leurs problèmes sont essentiellement internes et à moins qu’on les attaque en premier, ils ne se lanceront pas dans une guerre de conquête. Toutefois, il y a deux points que je signale à mon compagnon d’aventure :

La République a bien augmenté la taille de son armée et la fameuse Bourse de la Banque des Chaînes de Courage représente leur volonté de dominer de nouveaux marchés, ce qui est un problème.


Je parle ici de protectionnisme économique. Si les produits du pays A deviennent moins cher que les produits du pays B, alors ce dernier devient sous dépendance économique, ce qui n’est pas une bonne chose. Surtout que le pays A, à l'aide de son armée empêche toute taxe sur les produits étrangers.

Arrive la pique sur le nouveau Roi du Reike, comme quoi il est arrivé là en tuant ses opposants, ce qui n’est pas faux. Cette petite phrase me fait sourire, de toute évidence, elle n’apprécie guère notre nouveau dirigeant, encore une information bonne à prendre.
Nikaerth Dyr Erlamshir
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Fiche du personnage
Race: Elfe
Vocation: Guerrier
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Officier Lieutenant
Noble du Reike
Nikaerth Dyr Erlamshir
Noble du Reike
Nikaerth attendait les réponses de Tagar à ses interrogations, lorsque la voix d’un homme retentit dans ses oreilles, un peu en retrait. Il se faisait plutôt bruyant, à donner son opinion ouvertement sur tout et rien en rapport à ce débat. La différence entre le Reike et la République se voyait fortement, encore une fois, devant les différences jusque dans la façon dont les habitants se comportaient. Chez lui, jamais personne n’oserait agir ainsi, enfin, personne qui ne souhaite guère mourir dans un avenir rapproché, évidemment. Quoiqu’il en soit, l’elfe porta une attention particulière aux mots prononcés. L’opinion du peuple lui était importante, surtout pour son rapport qu’il ferait à la Reine ensuite. Le regard de l’elfe se posa dans la direction de l’humain, lorsque celui-ci sous-entendait que la République se tournerait vers son royaume. Un regard qui se voulait froid, bien malgré lui, devant une menace potentielle et le culot de cet homme à en parler publiquement. Nikaerth le toisa du regard, de la tête au pied, comme pour lui faire comprendre qu’il n’était rien pour ainsi oser parler de sa nation.

C’est à ce moment, que la voix du Contrôleur s'élevait à côté de lui. L’elfe écoutait Tagar d’une oreille discrète, pendant que son regard se tourna sur le podium devant eux. En effet, se montrer vulnérable face à ses ennemis n'était jamais une bonne solution dans tous les cas. Pourtant, la République n’était guère, à proprement parler, considérée comme ennemi du Reike. Ou peut-être que le Lieutenant ignorait des pressions et situations qui pouvaient faire tourner la roue à tout moment et que son collègue en savait davantage. À dire franchement, le moment ne prêtait pas du tout à une seconde guerre. Leur royaume se remettait à peine de celle contre les barbares Ryssens, et encore là, remettre était un bien grand mot devant l'incompétence du roi, depuis. Le Reike n’avait, ni les moyens, ni une force de frappe suffisamment coordonnée pour y arriver. Il était sur la berge d’une seconde guerre civile depuis les attentats de l’arène, et même au sein de l'armée, la division ne s’était jamais montrée plus présente qu’aujourd’hui. Il se contenta de hocher la tête, aux paroles de monsieur Reys sans rien ajouter, guettant les mouvements de l’homme plus tôt.

Le débat allait bon train, bien que tout ceci lui était très ennuyeux en son sens propre, il appréciait tout de même certains débatteurs plus que d'autres. La politique de Mirelda semblait allé bon train, ou n’était-ce là qu’hypocrisie devant la femme ? Une femme âgée, mais la prestance de cette dernière lui était évidente et un seul regard de sa part semblait suffire à écraser ses adversaires. Nikaerth n’appréciait pas particulièrement la politique, mais il pouvait tout de même respecter la façon dont cette femme se tenait droite et fière devant l’adversité. Certains débatteurs se voulaient usés de grand mot, pour finalement dire très peu. Un long soupir passa les lèvres de Nikaerth, heureux dans un sens que sa nation n’avait pas ce genre de dilemme public. L’image de Tensai, tentant de débattre son régime sans couper quelques têtes lui venait à l’esprit et lui arracha un léger sourire par la même occasion.

2.
Jean de Baltard
[EVENT] Débat national 58x8
Messages : 35
Crédits : 900

Fiche du personnage
Race: Humain
Vocation: guerrier
Alignement: neutre neutre
Rang: B
Noble de La République
Jean de Baltard
Noble de La République
[Event] Débat national
feat. Viktor, Deurk, Athénais, Kasen, Haïra, Soren, Koraki, Mirelda
Au tour du magistrat aveugle de se lever de son siège.

- "J'entends vos arguments, messieurs dames. Et je dois l'admettre, ils sont pertinents pour la bonne marche de notre République et de son peuple. Pour autant, vous semblez oublier que des actions ont été déjà menées en ce sens par la Présidence en place. A commencer par l'augmentation des forces armées de la République pour une défense de notre pays plus efficace. Accroître plus encore notre valeur militaire face à un royaume à peine remis d'une guerre civile, et à une fédération toujours encline à l'autarcie, serait une priorité pour le moins farfelue, au bas mot. Je conçois que le Reike, par le biais d'un Roi belliqueux, peut être une menace à ne pas négliger, et je comprends tout à fait votre point de vue sur le pacifisme, monsieur Kai. Mais à l'heure actuelle, et avec le nombre croissant de citoyens Républicains renforçant nos corps d'armées, je n'en vois pas la nécessité immédiate, alors que d'autres besoins sont à subvenir."

Il fit une légère pause.

- "Je comprends également le point de vue de Madame de Noirvitrail concernant l'utilité d'un aménagement plus structuré de nos routes et nos infrastructures. Je ne peux me prononcer sur la décoration de nos structures, n'étant pas des mieux placés pour en discuter, mais s'il est un point à traiter en priorité concernant l'urbanisation, je mettrai l'accent sur un système généralisé d'égouts ne serait-ce que pour éviter la propagation de maladies et autres maux affectant les populations les plus nécessiteuses. Diminuer les risques de contamination ne revient-il pas à diminuer le besoin en soins ? Avant d'investir dans la santé, autant régler le problème à la source."

Nouvel instant de bref silence, avant de reprendre.

- "L'éducation de la population devrait également être une priorité, en cela je vous rejoins, Madame le Maire. Vous semblez oublier cependant que la Présidence a déjà mis en place un système scolaire académique pour tous. N'est-ce pas déjà une avancée significative dans ce domaine ? Voir les portes de l'Académie ouvertes à tout un chacun a déjà marqué un tournant majeur dans notre système éducatif où seuls les plus nantis pouvaient prétendre à parfaire leur savoir. Mais effectivement, nous pouvons faire encore mieux que cela. En effet, bien que l'Académie soit désormais ouverte à tous, il existe encore une barrière empêchant certains de nos concitoyens d'en franchir les portes : l'argent. C'est pourquoi je propose la mise en place d'écoles primaires gratuites et ouvertes à tous, et une éducation obligatoire par ce biais afin que tous les habitants, sans aucune exception, puissent avoir accès au savoir par l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Vous en conviendrez, nul ne peut avancer dans la société, et comprendre les lois qui régissent notre nation s'il ne peut lire et écrire. C'est par cette éducation basique pourtant indispensable que chaque Républicain aura les armes pour s'élever dans notre société et contribuer à poser sa pierre à l'édifice de notre République."

Il finit par se rasseoir à son siège, laissant la parole à la personne suivante.



résumé:
Kasen Dhaamir
[EVENT] Débat national QpLck1z
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Fiche du personnage
Race: Humain
Vocation: Mage
Alignement: Loyal bon
Rang: B
Noble de La République
Kasen Dhaamir
Noble de La République
Son tour arrivé, Kasen se redressa dans son siège, parcourant du regard les autres orateurs alors qu’un sourire amusé se dessinait sur son minois.

Moi qui avais peur de n’avoir rien de bien intéressant à raconter après toutes les propositions pertinentes des mes collègues et concitoyens… le docteur Kai a finalement volé à ma rescousse.

Son ton se fit plus sérieux, alors qu’il s'apprêtait à entrer dans le vif du sujet. Il détourna les yeux de Soren pour les poser sur la foule.

Il y a bien des manières d’utiliser notre puissance économique florissante afin de rendre notre République plus forte, plus belle, plus juste.

Déclencher une guerre n’en est pas une.

Notre armée est forte, docteur Kai. Elle a d’ailleurs été considérablement renforcée pendant ce début de mandat. La menace que représente le roi Ryssen n’a aucunement été prise à la légère, et elle ne sera pas négligée à l’avenir non plus.

Néanmoins, se lancer dans une course militaire effrénée dans laquelle nous serions les seuls à concourir ne nous mènera à rien, si ce n’est à rendre nos voisins plus méfiants encore à notre égard.

J’irai plus loin encore que mon collègue monsieur de Baltard. Non seulement un renforcement militaire n’est aucunement nécessaire, mais il serait même néfaste et dangereux.

Vous avez évoqué ce traité millénaire qui m’est bien familier, monsieur Kai. Ce traité de paix qui s’est appuyé sur une menace commune à tous les peuples de Sekai pour bâtir une alliance solide.

Aujourd’hui, vous nous proposez de dilapider notre économie pour devenir nous-mêmes une menace aux yeux de nos alliés. Aujourd’hui, vous proposez de bafouer ce traité si précieux de peur que d’autres le fassent.


Le diplomate marqua un temps d’arrêt avant de reprendre, avec toujours la même assurance.

Si le maintien de la paix se doit d’être l’une de nos priorités, il convient d’y employer notre économie dans des projets pacifiques et tournés vers l’avenir.

Renforçons nos liens avec le Reike comme avec Shoumei. Rendons nos axes commerciaux plus sûrs. Assurons-nous que commercer avec la République soit une aubaine pour nos collaborateurs comme pour nous.

Soyons le moteur qui désamorcera les tensions politiques et militaires entre les différentes factions. Proposons des projets économiques, politiques et culturels durables avec nos voisins afin que la paix redevienne une richesse commune.


D'un signe de la tête, il invita sa collègue Haïra à reprendre le flambeau.

Résumé:
Haïra Iiollya
Magistrate
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Crédits : 1596

Fiche du personnage
Race: Lumina
Vocation: Guerrier
Alignement: Loyale-Neutre
Rang: B
Noble de La République
Haïra Iiollya
Noble de La République
Le grand débat
Plein de gens beaucoup trop cools

Haïra, au fil des discours, sentait l’agressivité monter chez certains orateurs. Et quand bien même des noms étaient cités, des insultes clairement énoncées et le fait que le publique commençait déjà à se satisfaire de telles bassesses, les autres débatteurs et collègues de la magistrate savaient parfaitement bien ramener le débat à une structure de fond, refusant la moindre véhémence retour. Elle saluait mentalement ainsi l’intelligence de ces derniers, laisser un enfant crier, beugler et s’agiter dans tous les sens, d’ennui il finira par se taire. La lumina se leva après le hochement de tête de Kasen, elle lui renvoya un sourire poli avant de tendre son regard vers l’horizon du publique.

- L’économie est un sujet vaste. J’ai entendu des idées fortes intéressantes, et je m’avouerai peu encline à donner des leçons de finances ou de direction de fonds générales tant bien là n’est pas mon travail. Mes collègues de la magistrature économique seront certainement plus en dire que moi sur le sujet, malgré le fait que ces derniers soient absents aujourd’hui. Un avis d’un connaisseur s’en suit toujours de son expertise, comme celle d’un médecin pour la médecine, qui ne vous parlera certainement pas de stratégie militaire et géopolitique, pour ne citer que cet exemple. Néanmoins, au sens des activités du département de la justice, il y a bien nombre de structures et de lacunes sur lesquelles un déblocage de fonds serait nécessaire.
Haïra prit une respiration avant de continuer.

- Une cellule psychologique par exemple, pour nos forces de l’ordre, afin de vérifier leur aptitude à gérer des situations de crise, éviter les bavures au possible. Aucun d’entre nous ici, cher concitoyen, ne souhaite se retrouver dans le collimateur d’une enquête pour un crime que nous n’avons pas commis. A ce même titre, pour que la justice soit égale pour tous, l’état devrait également pourvoir des fonds d’aide permettant plus facilement l’accès à des avocats ainsi que des spécialistes du traitement administratif pour qu’ils puissent profiter d’une défense la plus transparente possible. Il est bien inutile d’enfermer notre pays derrières des boucliers et des lances si nos propres fondations sont fragilisées par les mêmes piliers qui la retiennent.

Son regard sillonna un instant le publique puis elle continua.

- Et fragile, à nouveau, elle l’est. Mademoiselle la première oratrice l’a souligné d’une belle analyse, elle se tourna vers Kai, et si le manque d’étiquette vous gêne tant : voilà de quoi plussoyer, elle se retourna vers le publique, Les infrastructures insalubres et favorisant la pauvreté favorisent tous autant la montée du crime, des injustices et nous amènent lentement mais sûrement vers la crise sociale. Pour qu’un être vive sainement, il doit évoluer dans un environnement saint. Le système de santé à cet égard, doit tout autant être réévaluer et adapter aux clairs besoins actuels. Investir dans la pierre, dans l’accès aux vivres et à l’éducations sont en effets des priorités non négligeable, contrairement à notre armée déjà excessivement renforcée. En clair : nous devons assainir notre société pour en solidifier sa structure et sa fonction.



NOTA BENE :
#FFD700

Résumé:
Viktor Genova
[EVENT] Débat national 9sAEiP5
Messages : 34
Crédits : 1110

Fiche du personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Noble de La République
Viktor Genova
Noble de La République
[EVENT] Débat national XqRcyt6

Premier, puis dernier. Un étrange coup du sort que celui du tirage du jour pour Viktor, bien installé dans son fauteuil depuis sa première prise de parole. Qui, il devait bien l’admettre, n’avait pas été couronnée du succès escompté. Il devait revoir sa stratégie, mais le fait que la Goldheart n’avait pas fait l’unanimité le réconfortait. Tentant de discerner ennemis et alliés parmi les débatteurs, il écoutait leurs interventions avec intérêt, tout en jetant des coups d'œil fréquents envers la foule, essayant de jauger sa réaction à chaque argument lancé depuis l’estrade. Lorsque vint son tour, il prit la parole d’une voix calme et posée.

“Les propositions avancées par mes chers co-débatteurs sont toutes intéressantes. Toutes, sauf une - celle du Docteur Kai. Je rejoins l’héritier de la maison Dhaamir et le magistrat De Baltard sur ce sujet: montrer que l’on se prépare à une guerre, c’est le meilleur moyen de la déclencher.
Si le nombre de nos forces armées a considérablement augmenté suite aux politiques de madame Goldheart, les poster à nos frontières avec le Reike ne ferait que contrarier le Conquérant: si nous avions voulu lui faire face, alors nous aurions dû porter main forte aux Draknys lorsque leurs cités étaient assiégées. Mais la Présidente a choisi d’ignorer ce qu’il se passait chez nos voisins pour mieux profiter d’eux lorsqu’ils devraient reconstruire. C’est son choix, que chacun est libre de critiquer.”


Le député ferma les yeux et expira longuement avant de continuer.

“Alors que faire de nos forces armées et de nos nouvelles recettes? La solution qui me paraît la plus juste est de mener une politique visant à détruire nos ennemis de l’intérieur.
Notre République est corrompue par une pègre toujours plus grande, toujours plus vile, et toujours plus riche. Des bandits, des voyous, qui vivent telles des sangsues sur le dos d’hommes et femmes honnêtes, qui eux ne demandent qu’à vivre en sécurité.
Et si l’État n’est pas même capable d’assurer la sécurité de ses citoyens, le premier de ses devoirs, alors est-il seulement légitime? Je vous le demande, madame Goldheart: la seconde partie de votre mandat se doit d’être celle des petites gens, des individus honnêtes et intègres. Nous devons utiliser notre puissance économique et militaire nouvellement acquise pour patrouiller dans les rues, protéger nos marchands sur les routes et mettre un terme à la criminalité grandissante dans notre pays.”


Son regard enflammé balaya la foule et le reste des débatteurs.

“L’instauration d’une pension de retraite ne ferait que renflouer les poches des clans mafieux présents sur notre territoire. L’accès à des soins gratuits ne ferait que les renforcer: nous en viendrions à soigner nos propres ennemis! Et, tant que nous y sommes, l’instauration des nouvelles taxes à l’export tourne nos partenaires commerciaux vers les conglomérats de l’ombre qui passent leurs marchandises en douce.
Avant même de songer à instaurer de pareilles politiques, il me paraît impératif d’en finir avec le mal qui nous ronge de l’intérieur.”


Son plaidoyer terminé, il fit un signe de la main vers Mirelda: c’était à elle de conclure.

Spoiler:
Personnage non-joueur
[EVENT] Débat national 9906sQp
Messages : 52
Crédits : 1094

Fiche du personnage
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Personnage non-joueur
Compte Staff
EVENT : Le débat.

Mirelda fut surprise de la plupart des réponses et propositions des débatteurs. À son sens, beaucoup s'arrêtent sur des conforts, des détails qui n'auraient que peu d'impacts économiques. Elle se rassura de savoir qu'en tant que présidente, elle avait seule le pouvoir de décision. Il soupira un bon coup et applaudit de manière nonchalante les orateurs.
CLAP...CLAP...  ...CLAP

- Bravo... Ce sont là des idées auxquelles je n'aurais pas pensé. Et pour cause, je les trouve hors propos par rapport à la question qui nous est posée. Je me rassure ainsi de savoir que seul la présidente a le pouvoir de décision, autrement nous tomberons dans la mollesse de Shoumei. Je sais que rien n'est parfait et ne le sera jamais, mais de là à considérer nos foyers comme de faibles infrastructures est une atteinte à l'excellent travail de nos forgerons, bucherons et menuisier. Je mets d'ailleurs, au défi les autres factions à proposer des infrastructures d'aussi bonne facture pour son peuple. Quand on voit que les Reikois vivent dans des huttes et que la seule richesse se trouvent dans les Eglises de Shoumei, je trouve cela grossier de ternir l'image des hommes travaillant pour nous. Même lorsque j'étais paysanne, j'avais un toit solide au-dessus de ma tête. Non. Balayons cette idée.

J'aimerais balayer aussi l'idée d'octroyer des pensions, car je ne vois pas l'utilité de payer une personne qui ne sait plus travailler. D'autant que cette pension augmenterait les taxes des honnêtes gens qui travaillent à la sueur de leur front. D'autant que les personnes trop vieilles sont nourries et logées par leur famille. Moi-même, j'arrêterai de travailler lorsque que je serais six pieds sous terres. Et nul mort n'a besoin d'une pension.

Nous arrivons donc aux forces armées... Je ne suis pas à encourager une guerre, mais notre service militaire et d'officiers sont aujourd'hui prolifiques. Pourquoi ? Les Républicains ont à cœur de veiller sur leur ville. J'entends souvent parler d'insécurité par-ci, d'insécurité par là ? Mais vous n'êtes pas sans oublier que notre système judiciaire est le plus performant au monde avec la prison la mieux gardée. Actuellement, encore aucune évasion n'est à déplorer. Faire plus de sécurité, c'est atteindre aux libertés de chacun et je m'y refuse. Défendre sans cesse le peuple, c'est le rendre dépendant, laissons au peuple l'autonomie de se défendre et de faire appel à nos forces de l'ordre.

Pour le problème des Ghettos, nous en sommes surtout à un manque de place pour nos républicains et c'est d'ailleurs comme cela que je compte rebondir sur la question qui nous est posée. En effet, l'économie se porte bien, mais ce n'est pas pour cela que nous devons gaspiller notre temps pour des futilités. Il est temps d'étendre nos frontières. Comment ? En octroyant plus de budget dans nos navires marchands, nos vendeurs itinérants, en menant une campagne d'expansion. Nos républicains ont besoin de plus d'espace et je vais leur en donner !

Je vous remercie


Feat  DEBAT


Résumé:
Adalric de Mortécume
[EVENT] Débat national Adalri15
Messages : 51
Crédits : 1849

Fiche du personnage
Race: Demi-elfe
Vocation: Mage
Alignement: Neutre Bon
Rang: C - Barde
Citoyen de La République
Adalric de Mortécume
Citoyen de La République
« Hey, c’est mon idée ! Ils ont piqué MON idée ! »

Au milieu de la foule, plusieurs têtes se retournèrent vers la source de cette voix d’évidence scandalisée. Nullement embarrassé d’attirer ainsi l’attention, Eadric de Mortécume pointait encore du doigt les mages de l’air qui utilisaient leurs pouvoirs pour projeter au loin les mots des orateurs. Tandis que Médéric levait les yeux au ciel, Adalric ne put retenir un petit sourire amusé. Il ne comprenait que trop bien les raisons de la soudaine colère de son cher frère : n’était-ce pas justement Eadric qui, bien des années auparavant, lui avait suggéré d’utiliser la magie du vent pour amplifier la portée de sa musique, après avoir lu de nombreux ouvrages décrivant le son comme une onde se promenant dans les airs ? Médéric se retourna brusquement, des étincelles dans les yeux.

« Est-ce que tu vas te taire ?! Tu te donnes en spectacle, fais-moi le plaisir de rester discret !

- Et puis, avoue-le Ed
, ajouta Adalric avec douceur. Tu ne pouvais quand même pas être le premier à avoir pensé à ce phénomène. Tu as eu l’idée d’après plusieurs livres, c’est bien que quelqu’un les avait écrits avant.

- Mouais
, répondit Eadric d’un ton boudeur. On ne m’enlèvera pas de la tête que personne ne l’avait compris et décrit aussi bien que moi. D’ailleurs Ad, j’espère que tu ne comptais pas utiliser la même technique pendant les discours ! Pourquoi est-ce que tu t’es encombré de ton machin ? »

Il désigna le luth d’Adalric, que celui-ci tenait effectivement entre ses mains, et qui attirait de temps à autre des regards curieux.

« Pour une fois, Ed n’a pas tort, intervint Médéric. Les gars, ce n’est ni le lieu, ni le moment de nous faire remarquer. Bon sang, pensez un peu à Maman et Rodric ! »

Médéric désigna la plate-forme réservée à la noblesse. Rodric, aîné de la fratrie Mortécume, s’était mis sur son trente-et-un afin de représenter dignement la famille. Ses cheveux, aussi proches du roux que ceux d’Adalric mais plus longs, étaient élégamment attachés en catogan sur sa nuque. Il gardait une expression très concentrée, semblant écouter avec grande attention tout ce qui se passait sur l’estrade officielle. Quand son regard croisa par hasard celui de ses frères, perdus dans la foule, il leur adressa un discret signe de la main et un petit clin d’œil. À ses côtés, Gaïa de Mortécume, mère de Rodric, Médéric, Eadric et Adalric, arborait un sourire beaucoup plus détendu que son fils aîné. La situation paraissait plus l’amuser qu’autre chose.

Jamais Adalric n’aurait cru retrouver sa famille quasiment au complet pour la fête nationale. Pourtant, leur présence était logique : tous les habitants de la République avaient été conviés à participer ou assister au grand débat, et les familles nobles ne faisaient pas exception. Seul le père des garçons manquait à l’appel, mais Adalric n’en était guère surpris. Modeste pêcheur, Sindar s’était toujours montré réticent à participer aux mondanités typiques de la noblesse. Il ne le faisait qu’en cas d’obligation, et sa femme Gaïa savait se montrer compréhensive. Il n’était déjà pas évident pour un roturier de s’approprier les codes bien particuliers de la noblesse, mais la tâche en était rendue impossible dans un contexte familial conflictuel, et Sindar n’avait jamais été bien accepté par les autres Mortécume, tout simplement parce qu’il était un elfe. Lui imposer une telle vie aurait été cruel, et Gaïa n’en était que trop consciente. En partie pour cette raison, à la mort de son grand-père, c’était Rodric qui avait officiellement repris l’affaire familiale. Son titre de noble expliquait sa présence sur la plate-forme officielle aux côtés de sa mère, là où ses trois frères, nobles de sang mais pas encore de titre, devaient se contenter de la foule. Et lorsqu’on voyait la manière dont Médéric et Eadric passaient leur temps à se chamailler, comme à leur habitude, Adalric ne pouvait que se réjouir de ce choix.


« Mes frères, je suis musicien maintenant, répondit Adalric d’un ton faussement solennel. On ne sait jamais ce qui peut arriver, c’est important que je garde toujours mon machinil appuya le motavec moi.

- La route t’a changé Adalric, tu es encore plus bizarre qu’avant…AÏE, mais ça va pas ?! »


Eadric venait de recevoir une tape sur la tête de la part de Médéric. Ce dernier adressa un clin d’œil à Adalric, puis se retourna à nouveau vers la tribune.

« Vraiment aucun humour… » grommela Eadric en frottant la zone douloureuse de son crâne.

S’il devait être vraiment honnête, Adalric s’intéressait assez peu à la politique. Sa présence en ces lieux était surtout motivée par le plaisir de passer du temps avec ses frères après ce qui avait été leur plus longue période de séparation, pas vraiment pour écouter les discours. En laissant son attention dériver sur la foule qui l’entourait, son regard s’arrêta sur un homme au physique remarquable : une veste bleue couvrait une musculature affirmée, tandis qu’un foulard rouge venait souligner une moustache inhabituellement travaillée. Le jeune barde ne put s’empêcher de fixer quelques instants cet homme qui devait avoir l’âge de son frère aîné, avant qu’un coup de coude de son voisin ne le ramène à la réalité.


« Eh Ad, regarde à la tribune ! Tu la reconnais ? »

Obéissant à Eadric, Adalric leva les yeux. Il n’avait écouté que d’une oreille distraite les discours du drakyn et du gobelin, et eut tout juste le temps de voir le magistrat de Baltard retourner à sa place. Son frère avait dit « la », il ne devait donc pas parler de lui, mais de l’élégante jeune femme qui s’avançait à présent pour prendre la parole. En revanche, le conteur demeura perplexe : ce visage ne lui disait rien.

« Il était trop jeune Ed, sois un peu sérieux, intervint Médéric.

- Trop jeune ? Mais de quoi vous parlez ?

- Enfin Adalric, c’est évident non ? C’est une Noirvitrail, et je mettrais ma main à couper que c’est la petite Athénaïs ! »


Noirvitrail… Ce nom disait vaguement quelque chose à Adalric, il le rattachait à une famille d’artisans de Justice, au passé complexe et entretenant des rapports tout aussi complexes avec les Mortécume, une vieille histoire de dettes. Mais Athénaïs ? Pourquoi ce nom aurait-il dû lui évoquer quelque chose ? Médéric regarda plus attentivement la jeune femme, puis ajouta :

« Oui, c’est sûrement elle. On ne l’a pas revue depuis des années, et elle a à peu près le même âge que toi, Ad. Il n’y a rien d’étonnant à ce que son visage ne te dise rien, vous n’étiez que des enfants la dernière fois que vous vous êtes vus, moi-même je ne suis pas certain de la reconnaître.

- Et on peut dire qu’elle n’a plus rien d’une enfant ! Peut-être une chance pour toi, frangin ?
dit Eadric d’un ton presque lubrique auquel Adalric resta parfaitement indifférent.

- En tout cas, elle manie bien l’effet de surprise. »

Pas mal de citoyens présents sur la place n’avaient en effet pas caché leur étonnement face à la question directe à la présidente de la supposée Athénaïs. Si la jeune femme avait un charme indéniable, Adalric fut plus sensible à son art oratoire, à tel point qu’il finit par s’intéresser aux propos des orateurs suivants.

Maintenant que même Adalric s’était pris au jeu, les quatre frères Mortécume écoutaient attentivement les discours, y compris Rodric. Le jeune barde guettait de temps en temps la réaction de l’homme à la moustache, et profitait du spectacle que proposait son frère Eadric en y allant toujours de son petit commentaire, et régulièrement rabroué par un Médéric de plus en plus excédé. Les quelques personnes qui les entouraient paraissaient tantôt scandalisées, tantôt amusées par ces deux blondinets, l’un grand et élancé, l’autre solide et trapu, se chamailler alors que la présidente prenait la parole.


« Comment veux-tu que je me taise ? C’est tout de même grave ce qu’elle dit, non ?

- Mais tu vas la fermer ? Bien sûr que je suis d’accord avec toi, mais ce n’est pas l’endroit pour parler de ça, tout le monde nous entend !

- Ah oui ? Peut-être que tout irait mieux si tu n’en faisais pas tout un foin, monsieur je-ne-suis-rien-sans-mon-épée ?

- QU’EST-CE QUE TU VIENS DE DIRE ? »


La situation commençait à chauffer, au sens propre d’ailleurs puisque Médéric, qui maîtrisait la magie du feu, avait tendance à faire grimper la température lorsqu’il se mettait en colère. Adalric ne réagit pas tout de suite : il devait bien le reconnaître, Eadric avait raison. Lui aussi avait été choqué par les propos de la présidente, et ce d’autant plus que plusieurs autres discours prononcés avant le sien paraissaient bien plus proches des valeurs du demi-elfe. Sans le savoir, le jeune barde commençait à se construire une opinion…mais avant ça, il lui fallait ramener la paix au sein de sa fratrie.

« Calmez-vous les gars » dit Adalric de sa voix paisible.

Eadric et Médéric se tournèrent simultanément vers lui. Habituellement, seul Rodric avait l’autorité suffisante pour ramener le calme lors de leurs petites altercations, mais ils furent si étonnés de voir ainsi leur plus jeune frère intervenir avec la plus grande sérénité que les deux cadets se sentirent soudainement un peu bête. Adalric sourit : ces disputes lui avaient presque manqué. Médéric lui passa une main affectueuse sur l’épaule, avant de reporter son attention sur la tribune officielle.

« N’empêche que j’avais raison » marmonna Eadric à l’adresse de son petit frère qui ne put s’empêcher de pouffer.
Tagar Reys
[EVENT] Débat national Op8gDUs
Messages : 694
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Fiche du personnage
Race: Humain
Vocation: Mage
Alignement: Loyal neutre
Rang: B - Contrôleur royal
Noble du Reike
Tagar Reys
Noble du Reike
Je réprime à grand-peine un bâillement, ce tour de débat n’a pas apporté grand-chose, alors que c’est justement celui que j’attendais le plus. La diplomatie devrait être au cœur de la vision des orateurs, mais ce n’est manifestement pas le choix qui à été le leur.

Finalement, je devrais m’en réjouir, pas de projet de conquêt du Reike, ce qui est une bonne chose. J’écoute ensuite la réponse de Mirelda, qui vient clore les débats après avoir mollement applaudi les personnes présentes. Je fournis donc un effort pour surveiller ses paroles, elle commence à insulter mon peuple, indiquant que nous vivons comme des sauvages. Puis elle refuse l’idée d’aider les anciens, et c’est nous qu’elle traite de barbare !

Je passe sur l’état des forces armées qu’elle ne souhaite pas augmenter, encore une bonne chose pour mon Royaume, mais le plus intéressant est à la fin. La dirigeante de la République indique très officiellement l’extension de son peuple. Non seulement, du point de vue économique, mais également humain, car elle souhaite déporter la population des ghettos autre part.

Je ne doute pas qu’entre le Reike et le Shoumei, son choix soit vite fait. Notre pays est en proie à de grands désordres, cela personne ne peut le nier. Nous serons donc sa prochaine cible, j’indique donc à mon compagnon de voyage, à voix basse, pour ne pas être entendu d’autres membres de la foule :

Tout ce déplacement n’aura pas été en vain. Je pense que celle qui nous a demandé de venir ici, sera intéressé par le résumé de ce débat. Si les discours sont terminés, nous pourrons partir.

J’attends en effet d’être sûr, ce serait vraiment dommage de louper une miette de ce résumé de la politique Républicaine. J’ai aussi noté les noms des plus virulents opposants et pacifistes. Il faudra peut-être les aider si les choses commencent à dégénérer.
Nikaerth Dyr Erlamshir
[EVENT] Débat national 200x100
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Crédits : 1659

Fiche du personnage
Race: Elfe
Vocation: Guerrier
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Officier Lieutenant
Noble du Reike
Nikaerth Dyr Erlamshir
Noble du Reike
L’elfe gris avait les yeux rivés sur la scène, écoutant toujours d’une oreille distraite les dires autour de lui. Ce n’était définitivement pas tout le monde qui semblait en accord avec la politique de madame Goldheart, mais devoir gérer de tels abrutis ne devait sans doute pas être chose facile aussi. Une se plaignait des infrastructures, tandis que Nikaerth devait bien avouer n'avoir jamais vu de murs aussi solides de sa vie. La République était, et disons-le, muni de ville et de cité tout aussi impressionnantes les unes que les autres. Tout était placé de façon parfaitement symétrique et ordonnée, rien à voir avec les villes surpeuplées et entassées du Reike. Et dire que cela semblait réellement être un sujet de discorde entre eux… D’autre suggérait des systèmes de santés, et même d’éducations très élaborées et pousser pour le siècle dans lequel ils se trouvaient.

C’était l'avant-garde, à n’en pas douter, mais il doutait de l'efficacité de ces derniers dans un monde comme le leur. Faire payer une population complète pour les services de tout le monde, c’était de la folie… Pourquoi quiconque accepterait un plan pareil? Qui est-ce que cela avantageait au bout du compte?

Le reste des débatteurs semblaient plutôt répéter la même chose, avec des mots différents, ce qui ennuyait l’elfe d’une part. Les accords commerciaux étaient à retravailler, cela valait pour soi, mais ce n’était guère ce qui inquiétait l’elfe à ce moment précis. Plusieurs fois, la mention du grossissement des armées avaient été prononcée et remis en question par certains d'entre eux. La République, avait-elle grossi les rangs de façon significative, à l’infus de tous? Pourquoi de telles mesures soudainement? Nikaerth tentait de garder un visage neutre devant son questionnement, mais peut-être que l’homme à ses côtés avait raison d’évoquer les regards du royaume sur le sien. Des sous-entendus, sur sa propre nation faisant de même. En tant que Lieutenant, il saurait, si quelque chose dans ce genre-là se tramait. Le roi Ryssen n’était définitivement pas dans une position précaire pour déclarer une guerre à qui que ce soit, surtout pas à la République vue l’état des choses.

Les assomptions du jeune se concrétisent, plus la présidente entamait son discours. Tout d’abord d’une arrogance que l’elfe partageait, puis l’impensable. Un désir d'expansion ? Vers quelle direction? Au nord, vers les ruines maudites? Cela était peu probable vu les rumeurs et mythes qui parvenaient de ces lieux. De plus, cet endroit était beaucoup trop isolé par les chaînes de montagne pour être défendable en un sens stratégique. Cela ne leur laissait qu’une autre hypothèse, le Reike … Kyouji, puis le Temple, se trouvaient en première ligne de tire.

Tagar_ «Tout ce déplacement n’aura pas été en vain. Je pense que celle qui nous a demandé de venir ici, sera intéressé par le résumé de ce débat. Si les discours sont terminés, nous pourrons partir.»

«Attendons d'être certain, je veux tout entendre.»

3.
Anonymous
Invité
Invité
Les marchands opinent lorsqu’on réclame pour eux de meilleures voies d’acheminement pour leurs commerces. Une pension de retraite ? En voilà une idée fort moderne. Favoriser un commerce apaisé entre les nations, encourager la porosité des cultures frontalières, consolider l’éducation populaire, l’hôpital pour tous, de la psychologie pour nos Gardes Républicains (Linda Cosworth concède ici un sourcil arqué, elle ne comprend pas la magistrate), des investissements « pour aider le peuple républicain à prendre conscience de sa propre grandeur ». Beaux projets, belles envies. Le peuple qui écoute en a le tourni. « Trop cher ! » dit celui-là. « N’importe quoi ! » gueule celui-ci. « Fameux ! » renchérit l’autre. « WEH ! » hurle celle-là. Beaux projets, belles individualités. Mais Mirelda Goldheart porte son regard bien au-delà et elle entretiendra bientôt ses magistrats délégués à la diplomatie. Car son annonce est fracassante et le peuple découvre en même temps que Kasen Dhaamir la détermination impérialiste de celle qui incarne la République.

« Nos républicains ont besoin de plus d'espace et je vais leur en donner ! Je vous remercie. »


Le silence s’abat sur la Place de l’Agora. Il est heureux que certains débatteurs soient assis à cet instant, sans quoi ils manqueraient de plonger dans la fontaine. Au cœur de la foule rassemblée face aux orateurs, on aimerait pouvoir poser son séant tant l’annonce de la présidente résonne avec fracas entre les tempes. Et puis des applaudissements timides, qui se répercutent et enflent. Beaucoup de gens sont confiants dans cette femme de fer, ils sont impactés par sa force d’âme, le métal de son regard. Les gens s’observent, se lancent des moues et des œillades satisfaites, on acquiesce maintenant frénétiquement et l’on se sent gonflé de fierté nationale. Dans le carré de la noblesse, le démon Bazyleus sourit large.

La rapporteuse du Bureau laisse la clameur populaire s’exprimer. Quand elle atteint son climax et se met à décliner, Linda adresse un signe du menton aux mages de l’air chargés de soulever et porter sa voix aigre et traînante. « Messieurs dames les invités au débat. » Elle pose tranquillement les yeux sur Soren Kai et pose la question suivante. « Vous sentez-vous en sécurité dans le périmètre de la République, protégés par un État de droit ? Des réformes vous paraissent-elles nécessaire chez le pouvoir judiciaire ? Votre opinion sur la Garde Républicaine et les Cent Dorés ? » Conservant sa faction au pupitre, elle laisse nos amoureux du verbe s’exprimer à leur place, assis parmi leurs pairs pour des échanges rapprochés.


Nouvel ordre de passage :
Spoiler:
Soren Goldheart
[EVENT] Débat national H8mSahk
Messages : 321
Crédits : 796

Fiche du personnage
Race: Ange [Humain]
Vocation: Mage
Alignement: Neutre mauvais
Rang: B
Noble de La République
Soren Goldheart
Noble de La République
Débat National
feat la République

[EVENT] Débat national Separa13

[EVENT] Débat national T112


Soren demeure insensible aux critiques qui s’ensuivent sur sa position. L’air neutre et le visage sans émotion, il répond avec calme.

« Puis-je répondre réellement à cette question où en tant qu’alchimiste biologiste – et non pas médecin, permettez-moi de corriger - je ne dois parler que d’alchimie biologique ? » Il regarde la magistrate Ilollya, placide. « Je souligne que nous sommes avant tout ici en tant que citoyens, nous avons donc tous le droit d’exprimer un positionnement sur un sujet après l’avoir étudié, qu’on en soit expert ou non. Il s’agit peut-être un peu de redescendre de son promontoire d’orgueil quand on vient ici.
J’ai du mal à saisir où me suis-je mal exprimé. Je n’ai jamais parlé de bafouer un traité de paix ou de lancer une guerre, sieur Dhaamir. C’est tout de même une sacrée faculté de déformer des propos que l’on vient juste d’entendre. Renforcer ses forces de défense n’est pas une position offensive ou outrageuse sur le monde. Je crois avoir d’ailleurs parlé d’investir dans la diplomatie aussi, afin de maintenir une position de force tranquille prête à agir en cas de bafouement, justement, de la paix mondiale. Préserver la paix, pas faire la guerre. Vous voyez la subtilité ? La préservation de la paix, ça ne se fait pas dans la passivité. »


Il secoue la tête ; peu importe. Il redirige son regard vers l’allocutrice.

« Ça ne se fait cependant pas non plus dans une position aussi extrême que celle de notre Présidente. On peut se sentir en sécurité dans la République car elle est belle, elle est grande, elle paraît parfaite, mais on ne peut pas se sentir en sécurité avec madame Goldheart au pouvoir et ses velléités expansionnistes. On a une vaste armée qui devient un atout surpuissant dans sa main et une menace conjointe pour la paix mondiale et le peuple Républicain quand elle parle de campagne d’expansion. » Il regarde passivement la noble dame qui les domine. « Vous n’aimez pas ce qui coûte de l’argent comme les citoyens âgés qui ne peuvent plus travailler et à qui verser une pension serait bien aimable, mais alors pourquoi a-t-on autant de membres dans la Garde Républicaine si ce n’est pas pour mener cette campagne dans la peur ? Une armée, c’est un poids économique, il faut utiliser intelligemment et mieux former nos forces plutôt que d’en avoir beaucoup pour les faire grouiller partout, même dans les rues ; car leur vue, dans des escouades d’officiers aussi nombreuses, cela apporte plus un sentiment d’oppression que de sécurité – et n’empêche pas les crimes, apparemment. Bien sûr qu’il faut renforcer la sécurité, mais surtout celle du peuple – et pas qu’à madame la Présidente, ses désirs d’expansion potentiellement belliqueuse et ses cent soldats d’élite personnels par exemple.»

Il fait planer un petit silence.

« Je n’ai pas d’avis à émettre en revanche concernant le système judiciaire. Je ne connais pas assez les tenants et aboutissants. Je ne suis qu’un alchimiste, après tout. »


Résumé:

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