Je m’approchai de la fontaine et m’assis par terre, à un endroit où il n’y avait pas de cadavres ou autres trucs dégoûtants, et je m’adossait à ladite fontaine. C’était enfin fini. La place, autrefois magnifique, était jonchée de cadavres, de sang, de boyeaux ; partout les cris et les gémissements des blessés. Une douce mélopée commença à se faire entendre non loin, prenant de l’ampleur et calmant les agonisants ; et je me laissai bercer par elle, pour regagner des forces.
Je m’étais bien battue. J’avais réussi à passer sous le golem, lui faisant perdre l’équilibre en lui entaillant la jambe, et même à couper un bras au nécromancien. Ensuite dame Mirelda était arrivée et avec ses cent dorés nous a aidés à terrasser le monstre. Le mage noir avait péri dans d’atroces souffrances, avec l’attaque combinée d’un gobelin qui lui avait jeté de l’huile inflammable et de ma chère Havoise qui avait lancé sur lui un acide.
Désormais, il ne nous restait plus qu’à soigner autant de blessés que possible. Quelle tâche titanesque. Je me relevai au moment où madame Goldheart prit la parole pour écouter son discours avec attention. J’acceptais volontiers l’honneur que nous faisait la présidente. Quelle grande femme. Quand elle eut fini, je m’approchait en priorité de Havoise, qui avait probablement encore besoin de soins. Celle-ci refusa mon aide, m’indiquant que d’autres avaient plus besoin de moi. Le problème, c’était que je ne pouvais que soigner des blessures relativement superficielles. Mais j’obéis quand même et me mit en quête de blessés que je pouvais soit amener aux soigneurs compétents, soit désigner aux brancardiers, soit soigner moi même. Ils n’étaient pas difficiles à trouver. Il me suffisait de me pencher pour trouver des éventrés qui pleuraient encore. Ma tâche serait longue, et mes réserves de mana et d’énergie diminuaient.
Je m’étais bien battue. J’avais réussi à passer sous le golem, lui faisant perdre l’équilibre en lui entaillant la jambe, et même à couper un bras au nécromancien. Ensuite dame Mirelda était arrivée et avec ses cent dorés nous a aidés à terrasser le monstre. Le mage noir avait péri dans d’atroces souffrances, avec l’attaque combinée d’un gobelin qui lui avait jeté de l’huile inflammable et de ma chère Havoise qui avait lancé sur lui un acide.
Désormais, il ne nous restait plus qu’à soigner autant de blessés que possible. Quelle tâche titanesque. Je me relevai au moment où madame Goldheart prit la parole pour écouter son discours avec attention. J’acceptais volontiers l’honneur que nous faisait la présidente. Quelle grande femme. Quand elle eut fini, je m’approchait en priorité de Havoise, qui avait probablement encore besoin de soins. Celle-ci refusa mon aide, m’indiquant que d’autres avaient plus besoin de moi. Le problème, c’était que je ne pouvais que soigner des blessures relativement superficielles. Mais j’obéis quand même et me mit en quête de blessés que je pouvais soit amener aux soigneurs compétents, soit désigner aux brancardiers, soit soigner moi même. Ils n’étaient pas difficiles à trouver. Il me suffisait de me pencher pour trouver des éventrés qui pleuraient encore. Ma tâche serait longue, et mes réserves de mana et d’énergie diminuaient.